Dessins d’Aaron Lopresti
Sorti aux USA le mercredi 12 mai 2010
Maxwell Lord, assassin de Blue Beetle (Ted Kord) et ancien directeur de la Justice League International mais aussi de Checkmate et du Omac Project, fait partie des personnages ressuscités à l’issue de Blackest Night. Pour ses anciens coéquipiers, eux-mêmes amis de Ted Kord, il s’agit désormais de le neutraliser et de le faire payer. Mais cette envie de revanche va peut-être être de courte durée : Maxwell Lord a un plan en tête qui va (peut-être) lui permette de remettre les compteurs à zéro, mettant Booster et les autres dans une position très particulière… Première remarque : Ceux pour qui la JLI c’était *seulement* des rires façon BWA-HA-HA risquent de rester (au moins dans un premier temps) sur leur faim car même si Keith Giffen (la tête pensante historique de la JLI) supervise tout ça, le ton du récit est plus proche des aventures parfois corsées que pouvait connaître cette version de la Ligue (l’exemple de l’arc de Despero vient à l’esprit). Les choses ont changées, la générationdde la JLI a perdu un peu d’innocence avec la mort de Ted Kord et le revirement de Maxwell Lord. Giffen et Winick en tiennent compte et cela ne me choque pas : dans un premier temps il faut bien intégrer le fait qu’il s’agit d’une chasse à l’homme menée contre un tueur télépathe… Et je serais quand même très étonné si un peu de « Bwa-Ha-Ha » ne refaisait pas son apparition au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire.
Justice League: Generation Lost #1 souffre un peu de la comparaison avec Brightest Day, l’autre série bimensuelle du moment chez DC. Cette dernière est en effet plus centrale, plus nécessaire à la compréhension de l’univers DC, là où Generation Lost s’adresse surtout aux lecteurs sensibilisés au sort de personnages comme Ice, Fire ou Captain Atom. Il y aussi un curieux effet chronologique qui est à la fois un avantage et un inconvénient. Si vous avez lu Brightest Day #0 vous savez déjà tout du plan de Maxwell Lord et, partant du principe que l’ex-JLI est sur le pont, vous déduirez sans peine l’essentiel du scénario de ce numéro, du coup un peu éventé. L’avantage étant que si vous avez décidé de ne suivre que ce seul Generation Lost, par contre, les choses sont ainsi faites que vous n’aurez pas l’impression d’avoir manqué quelque chose. Dans les deux cas de figure, même si à ce stade je dois reconnaître une préférence pour Brightest Day, Justice League: Generation Lost commence dans le haut du panier par rapport à ce que DC a parfois pu nous proposer dans le format maxi-série ces dernières années. On est par exemple des années lumières au dessus de Countdown et cette série « JLGL » semble très prometteuse…
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