Dessins de Jesus Merino
Sortie aux USA le 29 septembre 2010
Le Starheart agissant comme une sorte d’aimant à magie, il a forcé la main d’Alan Scott (Green Lantern) pour créer une sorte de royaume où convergent tous les personnages qui découlent du fantastique en général. Pourquoi pas, dans l’absolu, bien que l’idée me paraisse assez articifielle et que surtout le scénariste qui l’introduit n’est pas appelé à rester sur la série. A quoi bon, donc, charger la mythologie d’Alan Scott avec tout un royaume à surveiller si l’auteur suivant s’annonçe déjà, avec une intrigue totalement différente ? Cette manière d’essayer de justifier le crossover en nous montrant qu’il a laissé une trace tangible est loin de me convaincre. Mais ce n’est pas ce qui me dérange le plus dans ce numéro…
La semaine dernière le Landerneau des comis s’agitait autour de la sortie du troisième numéro du Nemesis de Mark Millar, série dans laquelle une adolescente est imprégnée de force avec le sperme de son frère gay. Sur des termes comme « homophobie » ou même « apologie de l’inceste », certains sont tombés sur Millar. Pourquoi, comment, ce n’est pas le sujet du jour mais je peux difficilement ne pas faire le rapprochement avec le crossover qui s’achève dans JSA. Alors que Bill Willingham avait achevé son run en redorant (enfin) le blason d’Obsidian le répit a été de courte durée. Obsidian et Jade ont « fusionné » pendant quelques instants et, depuis, le personnage fait d’ombre veut absolument retrouver sa soeur pour « fusionner » à nouveau avec elle et satisfaire ainsi une sorte de pulsion maladive. Certes « fusionner » ce n’est pas réellement un inceste mais toute cette histoire déclenche un véritable malaise. Dans Nemesis, le frère et la soeur étaient enlevés par un terroriste masqué qui utilise la semence de l’un pour féconder l’autre. On est pratiquement dans les conditions d’une fécondation in vitro. L’inceste est « technique » et reste le fait d’un infecte criminel. J’ai envie de dire qu’à partir là la situation peut se comprendre sur le plan intellectuel et que la fratrie est une victime. Là, on nage dans une sorte de premier degré assez perturbant où le personnage gay (Obsidian) veut absolument fusionner avec sa soeur contre la volonté de cette dernière. Obsidian, qui semblait appelé à un meilleur traitement dans les comics se retrouve renvoyé à la case « pervers » à la vitesse Grand V et je ne vois pas bien ce qu’ils comptent faire du personnage après ce genre de scène. Trois ou quatre mois en arrière il semblait qu’Obsidian aurait droit à sa place au soleil (sans jeu de mots). Là, le voici comme un personnage gâché, victime d’un crossover qui n’aura vraiment rien apporté. La chose est d’autant moins compréhensible que James Robinson, en d’autres temps, avait fait ce qu’il fallait pour donner à la JSA ses lettres de noblesse… Là je n’ai qu’une envie : qu’on passe rapidement au scénariste suivant en espérant qu’il sera plus inspiré. Parce que là, franchement, mieux vaut lire un Nemesis #3 qu’un JSA #43…
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