Avant-Première VO: Review 28 Days Later #17
24 novembre 2010[FRENCH] Selena et Clint continuent leur périple dans une Angleterre infectée par des pseudo-zombies et, curieusement, s’installent dans une ambiance presque bucolique. La survie prend des allures de promenade, de calme… avant la tempête ? Michael Alan Nelson ménage ses personnages pour mieux pouvoir les déstabiliser…
Review 28 Days Later #17 [Boom!]
Scénario de Michael Alan Nelson
Dessins de Ron Salas
Sortie aux USA le mercredi 24 novembre 2010
Lors d’une chronique traitant d’un précédent numéro de la série, je vous disais comment 28 Days Later, le comic-book, avait perdu en matière d’ambiance et de graphisme. Cette fois, sans que Ron Salas soit forcément extraordinaire, le dessin et la mise en couleurs collaborent de manière à donner un certain style à l’ensemble. C’est bien moins maladroit et, mieux, cette rupture de ton convient tout à fait à un épisode où les héros, pour une fois, ne fuient pas devant des infectés ou des menaces diverses. Non, au contraire, Selena et Clint pourraient presque se croire arrivés au jardin d’Eden ou seuls dans un monde qui leur aurait été laissé. La cynique et l’inguérissable optimiste prennent le temps, enfin, de discuter et de s’apprécier. Mais bien sûr quelque part un problème se cache…
Après des mois où la distribution de la série a été décimée, où les militaires se sont révélés aussi dangereux que les « infectés », où les civils ont montré qu’ils se regroupaient en communautés inhospitalières et où, par la force des choses, les vrais-faux-zombies ne sont pas franchement d’une délicate compagnie, Michael Alan Nelson sait jouer sur le rythme de la série. Peut-être que certains trouveront que ce numéro est somme toute assez calme, où même qu’il ne s’y passe pas grand chose. J’y vois pour ma part un signe que le scénariste prend soin de ne pas tomber dans des mécanismes trop répétitifs. Même si en définitive on sait bien qu’au bout de la route il y aura encore des cris et du sang.
[Xavier Fournier]