Avant-Première VO: Review 28 Days Later #6
2 février 2010[FRENCH] Les trois protagonistes de la série cherchent un abri. Mais ce n’est pas facile à l’intérieur d’une Angleterre envahie par les pseudo zombies cannibales que sont les Infectés. Michael Alan Nelson continue de travailler son intrigue mais avec une « distribution » qui se limite à trois héros (dont un mal en point), il y avait un risque de tourner en rond.
28 Days Later #6 [Top Cow]
Scénario de Michael Alan Nelson
Dessin de Declan Shalvey
Sortie aux USA le mercredi 3 février 2010
Sous une superbe couverture de Tim Bradstreet, ce sixième épisode de 28 Days Later commence avec un problème qui perdure pendant une bonne partie du numéro. Les histoires de zombies, en général, ont un côté « dix petits nègres ». Les personnages y disparaissent les uns après les autres. D’où l’intérêt d’avoir une distribution aussi large et fluide que possible, pour renouveler l’intérêt et rendre les choses plus imprévisibles. Ca, par exemple, Robert Kirkman l’a bien compris dans Walking Dead. Non pas que Michael Alan Nelson ne l’ai pas compris mais il a singulièrement réduit le groupe ces derniers temps sans s’occuper d’y insérer du sang neuf (enfin si, du sang il y en a, mais ce n’est pas de celui-ci dont je parlais). Pendant la première moitié de l’épisode, on a du coup une impression de déjà qui n’est guère soulagée que par la découverte d’un abri relativement atypique dans ce genre d’histoire et, peut-être l’esquisse d’un renouveau. J’aurais plutôt tendance à voir un peu ce que Michael Alan Nelson veut faire avec cette conclusion mais clairement il y a besoin d’appuyer un coup pour relancer l’intrigue dans une direction moins prévisible.
Pour les dessins, Declan Shalvey profite d’une colorisation qui ressemble par endroit à de la couleur directe. Ca n’en est sûrement pas puisque c’est quelqu’un d’autre, Nick Filardi, qui s’en occupe et ça fonctionne plutôt bien, à part peut-être une scène de flashback un peu pâle à mon goût. Globalement la vitesse de croisière est établie, il faut maintenant quelque chose qui caractérise la série et l’éloigne un peu des codes du genre.
[Xavier Fournier]