Avant-Première VO: Review Age of Ultron #6
18 avril 2013[FRENCH] Mieux vaut prévenir que guérir. Du coup Wolverine est bien décidé à employer les grands moyens pour empêcher l’émergence d’Ultron, quitte à retourner dans le passé et, comme son habitude, ne pas faire dans la dentelle. Un numéro qui change en termes de graphismes et de rythme. Il était grand temps !
Age of Ultron #6 [Marvel Comics]
Scénario de Brian Michael Bendis
Dessin de Carlos Pacheco, Brandon Peterson
Parution aux USA le mercredi 17 avril 2013
Après les cinq premiers numéros du crossover qui se traînaient laborieusement, ce sixième épisode marque une accélération notable. Et pour cause: à dater de ce passage il y a deux histoires parallèles, une qui se déroule dans le passé de l’univers Marvel tandis que l’autre prend place dans le futur lointain d’Ultron. Pour schématiser disons que Wolverine joue à Terminator, il est le soldat envoyé dans le passé pour empêcher la création de Skynet. Et pendant ce temps les Avengers projetés dans le futur, eux, sont un peu tombé dans le monde de Matrix 3, avec les machines qui semblent recouvrir une partie de l’Amérique. Deux bases très classiques de SF finalement, mais en tout cas deux axes à partir desquels on peut avancer. Si les Avengers du futur sont à ce stade encore très contemplatifs et découvrent le paysage plus qu’autre chose, Wolverine et l’autre voyageur temporel qui l’accompagne avançent, eux, à la vitesse grand V, en revenant en quelques cases de la Savage Land jusqu’à New York et en confrantant le responsable des choses. Et là, le sieur Howlett/Logan n’a pas peur de l’effet papillon. Au contraire… Et là pour le coup on se demande vraiment ce que l’épisode sept réserve aux deux héros tout comme au reste de l’univers Marvel. Ca bouge et ce n’est pas trop tôt !
Au niveau visuel Bryan Hitch n’est plus de la partie, remplacé par Carlos Pacheco et Brandon Peterson. Les deux dessinateurs héritent chacun d’une phase temporelle, ce qui fait qu’on identifie immédiatement le segment concerné. Et de ce fait le changement de style est moins iconoclaste qu’on aurait pu le croire. Malheureusement l’encrage de Roger Martinez n’est pas très nerveux sur les dessins de Carlos Pacheco, ce qui fait qu’on est quand même loin d’une ambiance à la Avengers Forever (qui n’aurait pas été une faute de goût, vue la thématique temporelle). En tout cas l’intérêt remonte… Et il semble que la finalité même de ce crossover va se jouer dans le prochain numéro…
[Xavier Fournier]