Dessins de Mahmud Asrar
Parution aux USA le mercredi 27 juillet 2016
Vous n’aimez pas les héros qui se tapent sur la figure les uns les autres, qui se trahissent ou se font des coups tordus ? Avec All-New Avengers #12, Mark Waid nous donne une sorte de parenthèse entre les débuts rocailleux du groupe (la trahison involontaire de Vision) et les retombées à venir de Civil War II. Ici, toute l’équipe se bat littéralement comme un seul homme (ou comme une seule femme), mettant ses ressources collectives au service de l’un d’entre eux. C’était déjà un peu le cas avec l’idée que les Avengers s’aventurent dans l’espace pour aide Sam dans sa recherche. Mais la chose est ici encore plus précise, dès la scène d’intro, avec un Vision qui agît sur une vraie impulsion d’héroïsme et qui, quelque part, dépasse les histoires récentes de reprogrammation. Bientôt, c’est toute l’équipe qui met en place une stratégie pour se battre d’une manière inédite pour le groupe. D’un côté Waid canalise un peu des principes chers à Gardner Fox dans l’antique Justice League of America mais la notion collaborative fait aussi penser à des choses récentes, externes aux comics, en particulier la série TV Sense8 de Netflix. Arriver à un tel moment, où le groupe trouve ses marques, est à la fois nécessaire et agréable. Comme pour poursuivre dans le thème de la camaraderie, de la complicité, la rencontre entre Nadia et Jan est relativement peu commune chez Marvel, elle se déroule sans tomber dans le « tu utilises mon nom, nous allons donc nous combattre… » même si le scénario, nous rappelle, en bout de scène, que nous ne savons peut-être pas tout de la jeune fille et qu’elle traine derrière elle un certain passé.
« … And if we’re damm lucky, this’ll work ! »
Le travail d’équipe, il n’opère pas seulement parmi les personnages mais aussi parmi les auteurs. Mahmud Asrar sait transcrire en image les intonations voulues par Waid, conserver les spécificités de chaque héros. Sur les visages on peut lire tour à tour la détermination, l’innocence, la surprise. Bon point également dans cet arc pour nous rendre, sur le plan graphique, un Annihilus massif, qui ne rigole pas et qui est beaucoup plus imposant que ces dernières années, dans les histoires de Jonathan Hickman ou de Brian Michael Bendis, où il était plutôt décrit comme un gnome. Asrar profite, lui aussi, du soutien d’un autre équipier puisque les couleurs de Dave McCaig complètent à merveille sa narration. Il est dommage de savoir que l’équipe, sous sa forme actuelle, n’en a plus pour longtemps avant la refonte de Marvel NOW II. On aurait bien repris deux ou trois arcs de plus d’une telle atmosphère « collaborative », avec un groupe qui trouve son sens, son âme. Mais sans doute que la future série Champion s’inscrira dans la continuation…
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