Dessins de Steve Pugh
Parution aux USA le mercredi 25 février 2015
Il y a des auteurs qui sont faits pour écrire sur le long court et, comme les lecteurs de Starman le savent, James Robinson est de ceux-là. Sur trente ou quarante épisodes, allez savoir ce que seraient devenus ses All-New Invaders ? Normalement c’est là que je vous fais le laïus sur le marché actuel impitoyable pour tout ce qui n’est pas une chauve-souris, un mutant ou un avenger. Dans le même temps, cependant, la série a parfois été abrupte (où est passé le focus sur le Jim Hammond si humain par exemple ?). Cet épisode n’échappe pas à ce problème. Il faut dire que Robinson doit en terminer mais en même temps tenir compte de changements récents (le vieux Steve Rogers et l’All-New Captain America, en particulier). Mais il lui faut aussi aller jusqu’au bout de certaines choses lancées, ne serait-ce que pour les mener à bien. Alors on a un Toro faisant état de ses nouveaux pouvoirs mais dans un rôle si réduit que tous les mois passés à attendre qu’il sorte de son cocon perdent une partie de leur justification.
Dans le même temps Robinson rechigne à intégrer d’autres choses liées à l’univers étendu (le Namor fou furieux des Illuminati par exemple). Ce qui fait que les trois Invaders principaux et leurs discours sur leur amitié indéfectible donnent l’impression de venir d’un autre monde. Robinson a les excuses déjà évoquées. On ne lui laisse pas quelques mois de plus pour prendre le temps. C’est un fait. Mais la tonalité du discours est étrange, détachée. Les trois icônes du groupe sont en mode introspectif, se racontent, amorcent des choses (la possible relation de Jim) et puis finalement laissent de côté l’élément sans doute le plus intéressant de ces derniers mois, à savoir l’invasion martienne, à peine mentionée. C’est comme si les Invaders se réunissaient pour dire « bon ben on sait qu’une invasion se prépare mais, hey, on a fait notre temps, laissons nos équipiers anglais se débrouiller avec cela ». J’ai l’espoir que Robinson transvase un certain nombre de ses idées dans les épisodes restants de Fantastic Four (le Quiet Man affronté par les FF fait beaucoup penser au dealer des Deathlok croisé dans All-New Invaders) ou dans une autre série (post-Secret Wars). Steve Pugh, aux dessins, est irréprochable. Ce qui fait regretter non seulement que cette série s’en aille mais qu’elle n’ait pas été bien plus que ce qu’on nous donné, de manière irrégulière, ces derniers mois.
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