Avant-Première VO: Review All-New X-Factor #9
8 juin 2014[FRENCH] Les membres de X-Factor ont complètement chamboulé la vie d’une jeune mutante. Obligée de quitter son père, la voici embarquée avec l’équipe… tandis que les révélations sur elle continuent et que chaque membre du groupe réagit différemment à sa présence… Jusqu’à ce que Quicksilver intervienne.
All-New X-Factor #9 [Marvel Comics]
Scénario de Peter David
Dessin de Carmine Di Giandomenico
Parution aux USA le mercredi 4 juin 2014
Cela fait un petit moment déjà que, dans X-Factor, Peter David explore un certain complexe du père. Il faut dire que quand on a Polaris et Quicksilver comme têtes d’affiche, cela aide déjà beaucoup. Mais la question refait surface de manière encore plus aiguë cette fois, quand les héros se retrouvent à arracher une adolescente à son père. La situation va vite avoir des échos personnels pour eux et en particulier pour les deux enfants de Magneto présents dans le groupe. Eux aussi, on a décidé de leur vie sans les informer de leur origine avant l’âge adulte. Et ils décident d’épargner ce destin à ce personnage qui, par ailleurs, parle un peu avec la verve que Peter David donnait déjà à Layla Miller ces dernières années. Mais peut-on réellement épargner un destin à quelqu’un quand le souci remonte aux ascendants ? On comprendra que Peter David trouve ici une caisse de résonance idéale pour une bonne partie des protagonistes.
Sauf, peut-être, pour Gambit, dont l’histoire et le rôle sont très différents. Rémy Lebeau est un trickster, un semeur de chaos, un maître de l’embrouille, un « joker » (non, pas celui de Gotham) dans l’alchimie du groupe. Mais un embrouilleur qui, sous la houlette de David et Di Giandomenico, a le chic pour se trouver pris dans ses propres choix faciles, dans une situation d’arroseur arrosé. On parlait de Layla ? Il y a sans doute un peu du Madrox de Peter David dans cette approche d’un Gambit qui se prépare à des réveils difficiles, qui risquent d’éclabousser toute l’équipe. En dehors du gag de Cypher en mode « Je bouscule tout le monde » qui n’est pas d’une grande subtilité, l’équipe créative du titre nous installe devant un spectacle, devant un château de cartes qu’ils construisent, en sachant qu’à tout moment les cartes peuvent voler en éclats.
[Xavier Fournier]