Dessin de Stuart Immonen
Parution aux USA le mercredi 11 juin 2014
Peu de temps avait passé depuis Battle of the Atom et, déjà, la Brotherhood of Evil Mutants était de retour. Trop tôt ? Peut-être… ou peut-être pas puisque, finalement, Bendis nous raconte ici l’origine du groupe et les motivations de ce Charles Xavier là. Et en fin de compte c’est un peu mieux construit qu’un simple « nous venons du futur et nous sommes méééééchaaaaants ! ». Il y a effectivement une part personnelle pour Charles Jr. dans cette affaire et ses reproches ne sont pas si incohérents que l’on pouvait le croire. On comprend aussi beaucoup mieux comment le groupe s’est constitué, même si Bendis me perd un peu dans son paradoxe temporel (mais en même temps est-ce que ce n’est pas le propre d’un paradoxe temporel d’égarer un peu le sens commun ?). Donc si je comprends bien, une partie de la Brotherhood n’est pas morte parce que les survivants sont arrivés à prévenir le futur et leur éviter cet échec. OK. Donc en gros ces mutants ne sont pas tout à fait ceux que l’on voyait dans Battle of the Atom mais une variante qui s’est évité ce premier échec. Bien. Mais dans le même temps, dans le discours que Charles récite à Jean, il est évident qu’il a tous les souvenirs de leur rencontre antérieure, ce qui fait que je suis un peu perdu. Mais globalement toute cette partie sur la Brotherhood est bienvenue, cela donne plus de dimension aux personnages.
Inversement les X-Men en place, ceux du présent, sont un peu éclipsés par la force des choses (heureusement le crayon de Stuart Immonen nous raconte cela de jolie manière). Ils subissent les événements tandis que l’on a besoin de place pour ces « flashbacks du futur ». C’est un mal nécessaire. Par contre, l’erreur de base dont je parlais en intro touche à la manière dont la Brotherhood sous-estime totalement un des personnages. Je veux bien qu’ils accordent beaucoup d’attention à Jean Grey. Mais enfin s’ils sous-estimaient Angel ou Iceman, je comprendrais. Tandis que là Raze (qui est quand même bien placé pour connaître ses propres pouvoirs) ignore totalement une pièce maîtresse, comme si elle était quantité négligeable, alors que l’on sait à l’avance ce qui va se passer. Néanmoins c’est un passage nécessaire, ce moment où les bad guys semblent certains de leur victoire et où le retour de manivelle n’est pas là.
[Xavier Fournier]
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