Avant-Première VO: Review All-New X-Men #33
4 novembre 2014[FRENCH] Les All-New X-Men sont piégés sur la terre Ultimate. Tandis que la jeune Jean Grey suit Miles Morales, Iceman combat l’Homme-Taupe, Beast et X-23 font une étrange rencontre qui les laisse perplexe. C’est quand même un peu mollasson tout ça.
All-New X-Men #33 [Marvel Comics]
Scénario de Brian Michael Bendis
Dessin de Mahmud Asrar
Parution aux USA le mercredi 29 octobre 2014
Et si, mine de rien, Brian Bendis était en train de nous refaire Spider-Men ? La recette est la même, sauf que cette fois les visiteurs sont plusieurs. Mais les All-New X-men font le même chemin initiatique dans l’ordre. Oh, ne vous fiez pas au décor. Non, Beast ne fonce pas voir si Tante May est vivante bien sûr. Mais les péripéties suivent le même schéma directeur : découverte perplexe d’un monde nouveau, confrontation avec un personnage qui ne devrait pas exister dans leur réalité d’origine et ainsi de suite, tout ça dans le même ton. Cela fait redite à plus d’un niveau. Je pense que Bendis a un peu loupé le coche. Il aurait pu être drôle de montrer qu’après avoir été déplacé dans l’espace-temps pendant quelques mois, les jeunes mutants sont moins déphasés qu’une X-23 dans ce nouveau monde. Un exemple : Angel tique autant que la jeune clone quand ils tombent sur quelqu’un lié à la famille étendue des Ultimate X-Men. Mais Angel devrait être moins choqué car, en théorie, il ne sait pas que ce personnage n’existe pas, après tout. Et Jean Grey parle un peu avec la même voix qu’un Peter Parker visitant ce monde la dernière fois. Et pour ce qui est de la rencontre de Beast, je ne sais pas quoi en penser. Peut-être une sorte de miroir d’une révélation récente dans les New Avengers d’Hickman. Allez savoir. Le seul vrai bon élément, c’est le fait que Bendis se souvient que les mutants de l’univers Ultimate ont été manufacturés, ce qui induit une différence culturelle où, là, la surprise fonctionne bien.
Ce qui aurait sans doute été plus intéressant, c’est si Miles avait fait le voyage inverse, si c’est lui qui s’était retrouvé dans l’univers Marvel traditionnel. Là, l’alternance de réactions façon « ah la la, votre monde est si différent » devient vite rengaine. Et la découverte, à la fin, d’autres personnages auprès desquels il va encore falloir se justifier n’augure rien de bon. La magie n’opère guère dans cet arc.
[Xavier Fournier]
J’ai de plus en plus de mal avec Bendis, pour être honnête