Dessins de Giuseppe Camuncoli, Will Sliney, Stacey Lee, Javier Rodriguez, David Baldeon, Paco Diaz…
Parution aux USA le mercredi 7 octobre 2015
Certains râleront que les nouvelles séries de Marvel arrivent alors que le crossover du moment est bien loin d’être terminé. Mais finalement, accidentellement, on marche un peu sur les traces du premier Secret Wars, quand Spider-Man était rentré avec son costume noir d’une saga qui ne se terminerait qu’une année plus tard. Là, franchement, cela ne gêne absolument pas la lecture. D’abord parce que franchement ce n’est pas un gros spoiler de découvrir que Peter Parker a survécu à Secret Wars et que l’univers Marvel n’est pas rebooté (qui y croyait ?). Non, Dan Slott démarre sans perdre de temps sur une nouvelle direction qui tient assez finement compte des sagas précédentes. Après avoir été « possédé » par le Docteur Octopus, Peter a réalisé tout le potentiel scientifique et industriel qui est le sien et qu’il a négligé pour jouer les héros masqués. Et puis il y aussi ce moment, avant même Superior Spider-Man, où Peter avait décidé qu’il ne voulait plus que quelqu’un disparaisse par « sa faute ». Voici donc un Parker nouveau, en apparence devenu un peu Bruce Wayne ou Tony Stark, avec des relents de Batman Inc… car il y a plusieurs Spider-Men dans la boucle…
« Kraven’s nipples called. They want your face back. »
C’est un épisode vraiment épais, avec plein de choses à absorber, de nouvelles relations à évaluer (comme le rôle de Mockingbird dans son entourage ou cet autre pseudo-Spider-Man revenant, qui vu son ancienneté dans le mythe de l’homme-araignée a toute légitimité). Parker/Spider-Man fait sa mue en parlant soudainement plus de technologie, en parlant de mœurs (à travers le mariage d’un couple d’amis) et même du monde du travail. On peut même se demander si Slott n’a pas un peu la main lourde avec ce patron idéal, qui indexe son salaire sur la moyenne de celui de ses employés. Et d’ailleurs c’est là qu’au-delà des apparences Parker s’éloigne des modèles de Stark ou de Wayne, qui font rarement référence à « la base » ou au « petit peuple ». Pour Peter, être un grand patron est une autre forme de pouvoir et il se doit donc d’être responsable, irréprochable… Pas de « parachute doré » pour lui. Pour ce qui est des dessins, Camuncoli s’acquitte de sa tâche de façon très régulière, à l’image de ce qu’il a déjà montré sur les précédentes séries Spider-Man. Ce numéro s’accompagne d’un ensemble de récits courts qui permettent de retrouver d’autres héros secondaires de la spider-mythologie (Spider-Man 2O99, Silke…) et tient donc lieu, par ailleurs d’une sorte de numéro zéro présentant les orientations de ces autres titres. La plupart de ces segments n’ont que peu d’intérêt sous cette forme mais, tandis que l’histoire principale annonce le retour inévitable d’un vieil adversaire, l’avant-dernier récit montre une autre tête connue, utilisée plus récemment. C’est vraiment, globalement, un numéro épais et riche de pistes…
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