Dessins de Giuseppe Camuncoli
Parution aux USA le mercredi 6 juillet 2016
Après Jane Foster qui devient Thor, Pepper Potts qui a été brièvement une Iron Woman nommée Rescue, est-ce que Mary-Jane est la dernière en date à franchir le pas et à devenir une super-héroïne à part entière ? Oui et non, car à bien des égards on peut considérer que l’exécution de cet épisode est laborieuse, donnant beaucoup d’efforts pour justifier le fait que l’ancienne dulcinée de Peter Parker et actuelle assistante de Tony Stark entre en jeu, sans le costume d’Iron Spider. D’un autre côté, il faut bien regarder en arrière et s’apercevoir que le chemin de Miss Watson n’a plus grand-chose de normal depuis des décennies. Si Slot & Christos Gage font eux-même référence à une occasion précédente où MJ portait l’armure d’Iron Man (pas forcément l’épisode le plus glorieux de Spider-Man), il bien se souvenir, par ailleurs, qu’entre autres choses on a déjà vu passer une Mary-Jane Watson en réincarnation de Red Sonja et que ce n’était guère plus cohérent. Mais ce qui faisait la différence entre la scène poussive de MJ et Tante May portant des armures d’Iron Men et le Marvel Team-Up où MJ devenait une barbare, c’est très certainement le sens du fun. En général sur ce registre Dan Slott se débrouille bien mais là, s’il y a quelques bons moments dans l’épisode (par exemple la bonne utilisation d’Harry ou de Miles), il manque globalement ce sens du fun. Du coup on retombe sur quelque chose de plutôt artificiel.
« … There is no cavalry to come to the rescue! »
Il y a des situations où faire partie d’un univers partagé est à la fois une bonne chose et une malédiction. Ici, le fait que Regent ait capturé de nombreux héros et vilains justifie qu’il ne reste plus grand chose à faire si ce n’est envoyer MJ à la rescousse. Sauf… sauf que lorsque l’on aperçoit les victimes de Regent sur la fin, on comprends assez vite que, oui, il y a bien une bonne partie des Avengers, des Inhumans ou même des nouveaux Ultimates. Mais quand même, le compte n’y est pas, et on pense à des dizaines de héros que Jarvis aurait pu contacter sans être obligé de passer par une solution si aléatoire que l’Iron Spider. Au-delà des circonstances et des dénégations de l’intéressée, on comprendra que l’épisode installe un précédent (tout comme le coup de MJ dans l’armure d’Iron Man en était un) et que, selon les réactions du public, c’est une chose que l’on pourrait revoir ou pas. Ce qui est plus intéressant, peut-être, c’est l’effet de déjà-vu auquel une partie des protagonistes sont sujets à un moment. S’agit-il simplement d’un clin d’oeil sans lendemain à Secret Wars où au contraire l’idée que les auteurs ont quelque chose en tête ? Mais globalement, ce n’est pas vraiment l’épisode le plus intéressant depuis la reprise de la série actuelle. On peut même dire qu’au regard de l’attente générée par la couverture au feeling « iconique » d’Alex Ross, le résultat est assez anecdotique et minimise un peu le potentiel de Regent.
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