Avant-Première VO: Review Amazing Spider-Man #671
13 octobre 2011[FRENCH] Spider-Island continue et, cette fois, l’événement annoncé depuis les premiers teasers est là : Mary-Jane Watson a à son tour des spider-pouvoirs, ce qui lui permet de faire l’objet de la couverture. Mais l’événement le plus marquant est peut-être ce qui arrive, dans le sens inverse, à un autre personnage…
Amazing Spider-Man #671 [Marvel Comics]
Scénario de Dan Slott
Dessins d’Humberto Ramos
Parution aux USA le mercredi 12 octobre 2011
Peter Parker a beau avoir changé de copine, un détail qui ne trompe pas c’est la notoriété de l’ex, Mary-Jane, qui ne change pas. La preuve c’est que quand ELLE reçoit des pouvoirs, ceci créé un événement que Marvel juge assez important pour la mettre en évidence sur la couverture. L’actuelle girlfriend de Spider-Man seule sur une couverture ? On n’en est pas encore là. Dans le même temps, si Miss M.J. a bien droit à son moment de bravoure dans cet épisode, le point d’orgue du numéro réside plutôt dans le tournat de Spider-Island et plein de choses annexes. Comme l’identité du scientifique mystérieux du labo où travaille Parker. Ou encore la progression dans le remède et la solution à la situation… Alors que dans le même temps certains acteurs sont retirés du plateau ou voient leur position évoluer.
J’ai bien l’impression, par exemple, qu’on voit ici se mettre en marche les rouages qui vont mener à l’apparition d’un autre spider-héros d’ici le Marvel Point One, par exemple (pas entièrement convaincu par la nouvelle mentalité du personnage mais bon…). Il n’en reste pas moins que Spider-Island a un préambule un peu « forcé », artificiel même, mais on ne pourra pas reprocher à Marvel de ne pas secouer un peu les personnages autour de Peter Parker. Globalement Humberto Ramos ne se tire pas trop mal de l’exercice, même si on sent qu’il n’est pas totalement à l’aise avec la profusion de protagonistes (d’où un effet fouillis qui parfois rend difficile la perception de certaines scènes). On en est parfois réduit à deviner si tel spider-monstre vient de donner un coup en avant ou de s’effrondrer. Mais bon, au moins la tonalité globale est respectée. Spider-Island est donc une sorte de blockbuster d’où des personnages ressortiront changés, marqués. On peut lui trouver les limites qu’on accorde à un blockbuster. C’est aussi peu propice à l’introspection qu’un opus des Transformers. Mais enfin bon c’est Amazing Spider-Man aussi, personne ne demande réellement à la série d’aller sur les mêmes terres qu’un Sandman par Neil Gaiman… On ne demande pas à un fast food de faire de la grande cuisine. A partir de là Spider-Island est donc copieux mais certainement pas très sophistiqué…
[Xavier Fournier]