Dessins de Stefano Caselli
Parution aux USA le mercredi 2 novembre 2011
La population de New York se retrouve dans la rue avec le vague souvenir de s’être transformé un temps en une foule de monstres arachnéens. Le ménage a été fait et à part quelques « poches » plus résistantes l’essentiel du virus de Spider-Island s’estompe, semblant promettre un retour à la normalité. Le scénariste Dan Slott commence par s’intéresser au reste du monde, à la reprise de conscience de gens comme les Avengers, avant de revenir vers le petit monde de Peter Parker. A commencer par le sort de Kaine qui cherche visiblement à s’acheter une conduite. Même si Peter est réticent on s’étonnera quand même que les choses se passent si facilement, qu’il suffise d’un simple « j’ai changé » pour adouber un serial-killer dont les crimes se comptent à la pelle. Ceci dit c’était déjà un peu le cas au moment du retour de Kaine lors de la saga récente de Kraven et on accordera à Slott de travailler sur de « l’existant » et donc de ne pas s’encombrer de questions qui auraient dû être posées avant… Ou le seront par la force des choses dans une série à venir. Peter a de toute manière d’autres chats à fouetter. Y compris retrouver Carlie et faire le point sur les événements récents. Et la chose vaut aussi avec Mary-Jane Watson. Mais, forcément, les choses se passent sous des angles très différents.
En un sens la fin de Spider-Island marque la fin de Big Time et même peut-être un peu de l’ère Brand New Day, certaines choses arrivant à leur conclusion. Peter Parker/Spider-Man redevient clairement ce hard-luck hero à qui le sort ne donne jamais de récompense. Il y a, clairement, des choses fouillies dans Spider-Island. L’idée de départ (tout le monde devient Spider-Man) a un goût artificiel. Mais au final Slott s’escrime pour redistribuer les cartes. Il ne se contente pas de nous balancer deux ou trois morts en carton-pâte qui auraient de toute façon été annulées aussi vite. Les relations avec Kaine, MJ, Carlie et peut-être même avec Eddie Brock ou d’autres personnages annexes sortent changées. Et puis il y a la désintégration d’une règle en place sur la série depuis plusieurs années. Non, Spider-Island n’était pas parfait mais au final c’est l’équivalent d’un film « pop-corn » qui aura su remplir le temps et l’espace qui lui ont été accordé. Entre Spider-Island et le décevant Fear Itself, le choix est donc vite fait…
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