Dessin de Klaus Janson
Parution aux USA le mercredi 4 décembre 2013
C’est le mois de novembre et Spider-Man, alias Peter Parker, souffre de fatigue et d’un gros coup de froid. Il se traine véritablement mais heureusement pour lui le blizzard souffle sur la ville, recouvrant tout d’une épaisse couche de neige qui fait qu’on n’aura pas besoin de lui pendant quelques temps : les gens ne pouvant plus sortir de chez eux, il n’y a plus de problème à régler et donc on n’a pas besoin de lui. Trop crevé, Parker retourne donc se coucher, ignorant que les éléments naturels en sont au point de représenter une menace naturelle. Et pendant ce temps-là, alors que les communications viennent d’être coupées, May Parker se retrouve seule et sans chauffage. Autrement dit en grand danger. Klaus Janson est aux commandes du dessin et s’en tire honorablement (encore que j’ai l’impression que la mise en couleurs ne le serve pas très bien) mais c’est le scénario qui tire le projet vers le bas…
Tandis que le lancement du Superior Spider-Man a lancé sur les réseaux sociaux une meute de lecteurs fondamentalistes qui, par essence, refusent de voir à la série actuelle la moindre qualité, le retour d’Amazing Spider-Man (sous la forme d’une minisérie diffusée à coups de #700.1, 700.2…) se déroulant à l’époque classique semble donc le meilleur des deux mondes, permettant aux uns de lire Superior et aux autres de se consoler avec Amazing. Mais… c’est presque à se demander si Marvel et le scénariste David Morrell n’ont pas pour plan secret de nous montrer à quel point Parker a pu – à certaines époques en tout cas – s’avérer fade. La phase où Parker décide de retourner au lit est super ambigüe car, même si on devine qu’il n’est plus vraiment dans son état normal, il a l’air de dire que le seul problème qui guette c’est le quidam moyen et qu’à partir du moment où les gens sont chez eux… Dans le périmètre défini par Morrell – en tout cas dans ce premier épisode – il ne semble pas y avoir la place pour le moindre super-villain (parce que c’est bien connu, les gens malhonnêtes n’attaquent pas les jours de neige, pas plus qu’il n’y a de cambriolages ou de pillages). A force de vouloir nous replonger dans une sorte de passé intemporel, on obtient une histoire passe partout, qui pourrait aussi bien se dérouler à la fin des années 60, 70 ou dans les 80’s. Parker bosse encore et toujours pour le Bugle, Jameson se lamente à propos de Spider-Man, Tante May s’inquiète. Mais il n’y a pas vraiment de repère chronologique là-dedans. Un exemple tout bête, ne serait-ce que savoir si la secrétaire de Jameson est Betty ou Gloria nous donnerait une position dans le temps, une ambiance. La moindre mention du Prowler ou de Black Cat serait la bienvenue, quelque chose qui nous donnerait un peu de texture. On ne peut pas reprocher à un flashback de nous montrer avant tout et surtout le passé. C’est dans sa nature. Mais si le passé représenté sonne creux… Là, on a quelque chose de passe partout qui sonne finalement presque comme une adaptation du dessin animé. Amazing Spider-Man #700.1 a le goût d’un fill-in et est donc nettement dispensable. Espérons que l’inexorable retour véritable de Parker aura plus la patate que ça, parce que là…
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