Avant-Première VO: Review Angel & Faith Season 10 #1
6 avril 2014[FRENCH] Angel et Faith se trouvent une nouvelle équipe créative. Le scénariste Victor Gishler et Will Conrad, deux anciens des X-Men de Marvel qui s’adaptent cependant parfaitement à ce titre, même si les deux héros du titre semblent vivre des existences totalement séparées.
Angel & Faith Season 10 #1 [Dark Horse Comics]
Scénario de Victor Gishler
Dessin de Will Conrad
Parution aux USA le mercredi 2 avril 2014
Resté en Angleterre, le vampire Angel est devenu par la force des choses le protecteur de Magic Town, un quartier de Londres où le surnaturel est pratiquement partout et où même les « pixies » sont devenues d’impitoyables racailles organisées en bande. Si Gishler m’avait rapidement perdu avec sa capacité à caser du vampire partout chez Marvel, ici il est dans son élément et cela se voit. Par élément je ne veux pas parler du thème du vampire (ou pas seulement en tout cas) mais bien du périmètre d’Angel. Gishler gère très bien le côté « low tech » du personnage (obligé d’utiliser un couvercle de poubelle et très certainement pas façon Captain America) ou ses attitudes de balourd qui veut bien faire… Mais qui a parfois la subtilité d’un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Faith, elle, a repris la route des USA pour y ramener Harry Pott… pardon, Giles. C’est l’occasion de retrouvailles avec Buffy qui montrent bien comme Dark Horse gère désormais l’univers partagé de manière beaucoup plus rapprochée. Par rapport à certaines époques du comic-book de Buffy, on réalise tout de suite que Will Conrad maîtrise son affaire (ou que quelques autorisations d’acteurs sont tombées) car les personnages ont réellement le visage et les expressions de David Boreanaz, Eliza Dushku ou Sarah Michelle Gellar à l’époque (il n’y a guère que Giles qui est différent mais pour des raisons évidentes). On est donc rapidement et parfaitement dans le bain du Buffyverse, le principe de « saison 10 » est justifié… Par contre il y a un problème structurel à lire les aventures de deux héros aussi largement éloignés. On se demande même si les auteurs et l’éditeur n’auraient pas mieux fait de la jouer « Split book » plutôt que tenter de faire cohabiter des histoires si différentes et qui, au mieux, ne semble pas pouvoir se rejoindre avant plusieurs épisodes.
[Xavier Fournier]