Avant-Première VO: Review Aquaman #16
1 février 2013[FRENCH] Throne of Atlantis, le crossover avec la Justice League, se poursuit dans la série Aquaman pour un numéro assez intéressant, en particulier au niveau de son twist final. Mais pas seulement. On a un aperçu de la ligue étendue et Cyborg continue de gagner de la dimension. Geoff Johns monte en puissance par rapport au trois premiers chapitres…
Aquaman #16 [DC Comics]
Scénario de Geoff Johns
Dessin de Paul Pelletier
Parution aux USA le mercredi 30 janvier 2013
La Justice League a été malmenée par les forces d’Atlantis. Aquaman et Mera sont à peu près les seuls à être dans leur élément… A tous les niveaux. Avec des pointures comme Batman faits prisonniers ou portés disparus, Cyborg a du déclencher en catastrophe l’activation de nouvelles recrues de la League. En un sens l’histoire n’est pas sans m’évoquer ce qui a pu se passer sur les trois premiers épisodes des Avengers d’Hickman mais à ce stade, les inconnus de l’équation sont mieux gérées. Bien sûr les nouveaux membres arrivent un peu comme les cheveux sur la soupe et là aussi il faut les connaître mais l’histoire elle-même cautionne un certain chaos. En tout cas à ce stade on comprend que ce petit monde n’a pas le temps de faire causette. Et sous nos yeux la Justice League amorce une mutation importante, même s’il est manifeste que Johns se garde des choses pour le premier chapitre.
L’autre impression qui se dégage de cet épisode (et surtout de sa fin), c’est que Geoff Johns continue de jouer avec tous les ressorts possibles, y compris nos habitudes de lecteurs, notre façon de penser que certaines choses sont immuables même si elles sont actualisées et qu’un élément A d’avant les New 52 gardera ses principales caractéristiques quoi qu’il arrive. Ici, clairement, le scénariste en profite pour tirer sur le tapis au moment où on ne l’attend pas. Niveau dessin Paul Pelletier s’en tire assez bien mais souffre quand même d’évoluer dans une série qui a été construite autour du style d’Ivan Reis. En tout cas un final surprenant qui fait qu’on attend la suite aussi bien pour Arthur que pour la League !
[Xavier Fournier]