Dessins de Ramon Rosanas
Parution aux USA le mercredi 24 février 2016
Voici la suite directe d’Ant-Man Annual il y a quelques mois : il y a un nouveau Giant-Man dans la nature, que Scott Lang a choisi de manière un peu désinvolte en se disant qu’après tout lui non-plus n’était pas spécialement destiné à jouer les héros microscopiques. Sauf que, comme l’indique la spectaculaire couverture de Mark Brooks, un Giant-Man maladroit lâché dans la ville sans le moindre entrainement ça prend des airs d’éléphant lâché dans une boutique de porcelaines. Ant-Man se fait rapidement remonter les bretelles par Janet Van Dyne et décide, un peu contraint et forcé, d’entraîner le nouveau Giant-Man alors qu’une partie de ses préoccupations est occupée par Hench, l’application qui fédère les super-vilains et qui, peut-être, va créer une nouvelle génération de menaces. A commencer par une nouvelle Blacklash à laquelle les deux héros doivent se mesurer, alors qu’ils n’ont pas l’habitude de travailler ensemble. Et Hench pourrait bientôt avoir des retombées plus directes pour Scott Lang.
« I’m already board-certified in non-Lego combat. »
Les dessins de Ramon Rosanas ont la particularité d’être nets, précis, avec des personnages parfois un peu guindés. Bien qu’il ait un style différent, l’effet produit me fait un peu penser aux Justice League de Kevin Maguire, où le graphisme joue parfois un peu le Clown Blanc tandis que le scénario délire en mode Auguste. En l’espace de 5 épisodes, Nick Spencer devient plus manifeste dans ses intentions. Après la première série Ant-Man qui définissait le périmètre du héros, celle-ci cible la notion d’héritage ou tout au moins de transmission des identités. Il y avait déjà la nouvelle Beetle et le nouveau Giant-Man, mentionnés dans l’ancien titre, mais qui deviennent ici des personnages réguliers. Mais Lang a aussi croisé le nouveau Captain America, le nouveau Magician, voici la nouvelle Blacklash. Astonishing Ant-Man cultive les personnages de la deuxième et de la troisième génération. Avec cette logique de passation, la fin de cet épisode, sans être totalement attendue, est d’une logique à toute épreuve.
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