Dessins par John Romita Jr.
Sortie aux USA le mercredi 23 juin 2010
Puisqu’il leur faut une technologie pour se déplacer dans le temps et que par ailleurs les Fantastic Four sont aux abonnés absents, les Avengers se tournent vers un héros qui possède une science sans égale sur Terre. Je ne spolierais pas grand chose en disant qu’il s’agit de Noh-Var, ex-Marvel Boy et, si on en croit les dialogues (la chose n’est pas très claire, il semble qu’il faille l’appeler protector désormais), ex-Captain Marvel. Les Vengeurs recrutent donc le jeune extra-terrestre sur les conseils de Wolverine et j’ai trouvé la scène bien sentie à plusieurs niveaux. D’abord parce qu’elle nous ramène en un sens à la scène du recrutement de Wolverine en son temps, quand c’est lui qui correspondait au profil que Captain America et Iron Man recherchaient. Cette fois Wolverine participe à l’équation et c’est intéressant. Intéressant, aussi, la manière dont Bendis utilise Bucky Barnes comme « candide » de l’équipe. On a tendance à attendre que tous les personnages soient « up-to-date » avec les dossiers des principales menaces de l’univers Marvel mais Bendis sait souligner que le Captain America moderne vient d’une autre époque, en un sens, et que pour lui des noms comme Kang sont loin d’être familiers.
Wonder Man ? Le côté colérique du héros (ou ex-héros) fait penser à une autre référence. La fameuse crise de fureur qui a fait que Hulk soit resté si peu de temps dans l’équipe. Bendis rentre de nouveaux membres à la même vitesse que quelques anciens se retrouvent dans des situations différentes. Encore un ancien Vengeur « cassé » par la volonté du scénario ? Oui et non puisque l’auteur lui-même anticipe la critique par la bouche même de ses personnages. Oui, il y a un problème avec Wonder Man mais, non, ils sont bien décidés à ce que la chose ne vire pas à un nouveau cas à la Scarlet Witch ou Sentry. J’ai quand même un peu tiqué sur les couleurs de Dean White, qui sur quelques pages ont un côté un peu trop « arbre de Noël » à mon goût et recouvrent un peu trop le travail de John Romita Jr. et Klaus Janson. Globalement Bendis continue de positionner Avengers, devenu le titre central du bouquet, comme une véritable centrifugeuse de personnages où les choses ne terminent pas un épisode dans la même position où elles étaient au début. Avec deux épisodes de recul il est encore trop tôt pour savoir si la chose continuera sur la longueur mais on est nettement pas dans un certain type de narration décompressée qui caractérisait l’auteur il n’y a pas si longtemps. Et si il reste très factuel, le cliffhanger final (avec ce super-villain qu’on associe pas vraiment avec les Vengeurs) est une sorte de surprise oblique qui montre que Bendis ne s’interdit aucun emprunt. Efficace !
[Xavier Fournier]
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