Avant-Première VO: Review Avengers #23
26 novembre 2013[FRENCH] Les Avengers retournent vers la Terre, occupée par Thanos. Mais entre eux et leur objectif il reste un avant-poste ennemi, dirigé par un des bras droits du Titan Fou. Est-ce que les Avengers seront assez puissants pour affronter une menace plus coriace que prévue. Et dans le cas contraire vers qui pourront-ils se tourner ?
Avengers #23 [Marvel Comics]
Scénario de Jonathan Hickman
Dessin de Leinil Yu
Parution aux USA le mercredi 20 novembre 2013
Si les épisodes d’Avengers liés à Infinity ont été plutôt essentiels pour la bonne compréhension du crossover, celui-ci n’est pas d’une grande priorité au premier abord puisqu’il s’agit surtout d’affronter un obstacle qui mène à la Terre et qu’on sait bien, quelque part dans notre tête, que les Avengers vont finir par y retourner d’une manière ou d’une autre. L’enjeu, au demeurant, semble donc temporiser, retarder. Mais dans le même temps Hickman place des choses nécessaires telles que la reprise de contact entre le camp de Cap (dans l’espace) et celui d’Iron Man (sur Terre) ou même des moments simples, par exemple quand IM demande à Cap qui ils ont perdu… et que le porteur du bouclier lui explique que justement pour l’instant ils n’ont perdu personne. C’est encore trop tôt pour juger d’Infinity dans son ensemble mais, oui, c’est un crossover qui jusqu’ici n’a pas cédé à la tentation de la mort spectaculaire de service.
Le scénariste préfère visiblement cultiver la différence d’état d’esprit qui gère désormais les relations entre la Terre et la plupart des empires cosmiques. Mais peut-on pour autant véritablement considérer ces mondes comme alliés ? L’épisode apporte un début de réponse tandis que le dessinateur Leinil Yu, se distingue cette fois-ci par un dessin qui se passe d’encreur. D’où un curieux effet où le style reste cohérent mais où certains effets se renouvèlent. Si Avengers #23 n’est pas une lecture « indispensable », ce numéro reste un rendez-vous intéressant, fluide, qui apporte son lot de nuances dans le canevas global d’Infinity.
[Xavier Fournier]