Avant-Première VO: Review Avengers #26
18 février 2014[FRENCH] A.I.M. a le chic pour les expériences qui foirent. C’est déjà à eux qu’on doit la présence d’Hyperion au sein des Avengers mais voilà que d’autres voyageurs venus de réalités alternatives débarque. Et encore… Si ce n’était que ça. Car A.I.M. a un autre gros problème, qui ne vas pas tarder à devenir celui des Avengers.
Avengers #26 [Marvel Comics]
Scénario de Jonathan Hickman
Dessin de Salvador Larroca
Parution aux USA le mercredi 12 février 2014
Après l’arrivée de versions féroces des Avengers la dernière fois (bon, ok, pas aussi féroces que les Marvel Zombies, disons cyniques), Jonathan Hickman continue d’installer son arc en nous montrant finalement que ces héros corrompus ne sont pas ce qu’il y a de pire. S’ils sont un danger réel, quelque chose de pire rode dans les environs. On s’en doutait déjà dans l’épisode précédent avec la découverte d’un cadavre mais là Hickman comble les vides et nous montre qui a tué qui en s’arrangeant pour toute l’affaire reste sur les bras des Vengeurs.
En temps normal je ne suis pas très grand fan des histoires de « copieurs de pouvoirs », j’ai toujours l’impression qu’à part de rares exceptions où le personnage a un caractère très marqué (Rogue, par exemple) le reste du temps c’est une énumération de pouvoirs qui a pour effet de noyer la personnalité de l’adversaire sous une pluie de puissance qui en devient dérisoire. Mais il faut reconnaître une chose à Hickman, c’est qu’il sait très bien écrire… les drones, ces personnages ou ces machines amorphes qui sont avares en raisonnement ou en spécificités. On a pu le voir dès le début de cette série, quand il a envoyé sur Terre les créatures initiées par Ex Nihili. La moitié du temps on comprend à peine ce que Nightmask ou Captain Universe veulent dire. Et c’est quand même le type qui arrive à vous vendre un épisode qui se termine avec la vision d’un costume de pseudo-Vindicator vide. Énuméré comme ça, je n’ai pas l’air de lui faire de compliments mais en fait, il faut dire, ça marche. Il y a une certaine mystique (non, pas la mutante bleue) dans les scénarios d’Hickman et ici elle opère à plein. Je pense qu’avec une telle intrigue, où la plupart des ennemis sont au mieux des versions déformées ou, sinon, des silhouettes artificielles repliées de façon autistes, plein de scénaristes auraient pu s’égarer et nous donner du vide. Hickman nous donne de la tension. Et c’est pas plus mal !
[Xavier Fournier]