Dessin d’Adam Kubert
Parution aux USA le mercredi 15 octobre 2014
Établissons-le d’emblée. Cet Avengers & X-Men: Axis #2 est d’une bien meilleure facture que le premier. Cette fois Remender n’a pas de problème de « voix » de ses personnages dans le sens où il se recentre surtout sur l’un d’entre eux, Iron Man. Et qu’est-ce qu’il ramasse, « l’homme de fer » ! C’est doublement bien vu. D’abord parce que depuis une dizaine d’années Iron Man (et même bien avant si l’on remonte à The Crossing) est souvent la source d’emmerdes pour ses collègues. Ce qui fait que l’on voit rarement les choses à travers ses yeux. Mais là, Tony Stark devient presque un martyr, supporte (à plus d’un titre), le poids de ses erreurs. Pour ce qui est du « double niveau », il intervient parce que Iron Man est finalement un personnage très « Remenderien », il se prépare au pire et fini par déclencher lui-même le pire. Il y a quelque chose qui fait écho à ce que le même scénariste a écrit dans ses Uncanny X-Force et dans certains de ses Uncanny Avengers. Il y a le même sens de la culpabilité qu’un Logan obligé de mentir à ses alliés pour organiser sa propre section black-ops, avant d’en payer lui-même le prix. Bref, après avoir lu Avengers & X-Men: Axis #2 on se dit que lire une série Iron Man par Remender un de ces quatre ne serait sans doute pas désagréable. L’utilisation (mineure) de Nova est, elle aussi, judicieuse. Cela correspond au côté « éléphant dans un stand de porcelaine » du jeune héros.
L’autre donnée de ce numéro, c’est le virage amorcé dans la distribution. Remender retire une partie de ses pions pour préparer l’arrivée d’autres. Cela justifie la présence de cette étrange « cavalerie » (là aussi, c’est très « Remenderien », comme des Doom 2099 ou des Venom de Earth X venant au secours des Uncanny Avengers) mais je dois avouer que je tique un peu sur une partie du casting. On peut comprendre la raison technique qui fait que l’on se tourne vers des personnages de cet ordre. Mais dans certains cas ce ne sont franchement les personnages que l’on verrait pour attaquer des robots géants indestructibles. Un point faible de l’épisode est aussi un Red Onslaught en mode Golem 13 qui ne fait pas grand-chose de sa puissance (s’il a vraiment le pouvoir d’un dieu, est-ce qu’il n’aurait pas autre chose à faire qu’attendre que l’on vienne lui chercher des noises dans ce terrain vague ?). En tout cas et malgré cela, cet épisode « expiatoire » fait bien monter les choses. On est réellement quelques crans au-dessus…
[Xavier Fournier]
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