Avant-Première VO : Review: Avengers/Invaders #9
29 mars 2009[FRENCH] Après que les Avengers et les Invaders aient mis de côté leurs différences et soient tombés d’accord pour que chacun retrouve sa période d’origine, un des naufragés temporels a décidé de jouer le tout pour le tout et des ramener avec lui un objet capable de remodeler la réalité et, dans l’idéal, de s’assurer que l’Histoire prenne un cours meilleur. Malheureusement, à peine arrivé, le malheureux perd son talisman au bénéfice d’un nouveau propriétaire (moi je ne vous ai rien dit mais jetez un coup d’œil sur la couverture et vous comprendrez).
Avengers/Invaders #9 [Marvel]
Scénario d’Alex Ross & Jim Krueger
Dessins de Steve Sadowski, Patrick Berkenkotter & Alex Ross
Sortie américaine le mercredi 1er avril 2009
Je vous l’avais déjà dit pour l’épisode précédent, depuis qu’elle est entrée dans son dernier tiers, la maxi-série opposant/réunissant les New Avengers, les Mighty Avengers et les Invaders a d’un seul coup changé son rythme. Terminé les arcs entiers passés sur le même pont d’un héliporteur du S.H.I.E.L.D. ou les monologues introspectifs. Le mois dernier les choses se sont brusquement réveillées et pour ce #9 d’Avengers/Invaders, la vitesse et l’énergie augmentent encore plus. La rapidité avec laquelle le Cosmic Cube arrive en 1943 et avec laquelle il change de main, l’arrivée des héros du « futur » désormais privés d’avenir (le 21ème siècle tel qu’on le connaissait ayant été rayé de la carte) et l’ébauche d’un plan… Si on nous avait raconté ça au même rythme que dans les débuts de la série, il y aurait bien là de quoi « tenir » deux épisodes et demi. Au contraire, ça tient pile dans un seul numéro, preuve qu’on s’approche de plus en plus de la conclusion (plus que trois épisodes une fois celui-ci passé).
A mon avis c’est tout simplement le meilleur épisode de la série depuis qu’elle a commencé. Même si j’avais venu venir un twist depuis l’époque du sketchbook, soit il y a environ un an, le numéro vaut le coup. D’un autre côté je ne suis guère fan du cliché de « l’Axis Amerika », de la terre conquise par les Nazis après une deuxième guerre mondiale qu’ils auraient gagné. Roy Thomas c’est bien souvent intéressé à ce genre de réalité alternative. Puis chez DC on avait eu droit à la terre des Freedom Fighters (Earth X, difficile de croire qu’Alex Ross n’en aurait pas connaissance). Et enfin il y a quelques années Dave Gibbons nous avait montré une terre similaire dans un arc de Captain America. En un sens, c’est un peu de la redite (pourquoi pas le Japon ?). Mais le bon côté des choses c’est que cela permet de ne pas perdre des heures en palabres. Très vite les personnages des deux époques sont « up to date ». Maintenant reste deux points que le scénario n’éclaircit pas entièrement à mon avis… D’abord pourquoi Anselme revient-il à son point de départ (là où les autres apparaissent en plein New York) et pourquoi tout ce beau monde n’arrive pas au même moment ? Enfin la Guêpe disparait purement et simplement du scénario à un moment. Elle est envoyée en reconnaissance et non seulement on ne nous en reparle pas (j’imagine qu’elle reviendra à un moment stratégique) mais surtout les autres quittent la ville comme s’ils n’avaient aucune intention de l’attendre (?).
Niveau dessin il y a également une nette remontée (et je dis ça alors que j’aime bien Sadowski) avec trois personnes qui s’y sont mises. La colorisation est beaucoup moins agressive et « flashy ». On a quelque chose de bien plus lisible en terme de narration. A ce stade, beaucoup de choses restent ouvertes et je me demande de plus en plus quelles seront exactement les retombées de la maxi au final. J’ai plutôt tendance à penser qu’il y en aura mais le jeu de Krueger et Ross restent à ce stade un vrai mystère. En tout cas si toute la suite est du même tonneau, ça me conviendra tout à fait…
[Xavier Fournier]
Un nazi a tête rouge….?……le gros Goering ?
Sinon , a la question » pourquoi pas le Japon ? » , parce que le Japon n’avais pas de visée expansionniste sur les USA mais plutôt vers l’Asie et l’URSS
Un bon point, certes. Mais – et je n’ai pas les capacités d’un historien de la Seconde Guerre Mondiale pour le dire avec certitude – je ne sais pas si le régime nazi était vraiment intéressé plus par une expansion sur les USA. Et en définitive, surtout, sans parler du fond, ce qui est regrettable c’est que les comics nous resservent encore et toujours la même terre alternative sous un autre nom. Il aurait sans doute d’autres moyens de représenter un monde où les alliés ont perdu la guerre qu’en représentant encore et toujours le même New York décoré de la même manière…
Tout a fait d’accord .Et c’est la méme chose pour les scénaristes de séres télé ( sliders et autres )
« Après que les Invaders et les Envahisseurs…. » c’est pas plutôt les Invaders et les Avengers (ou les Envahisseurs et les vengeurs) ?
Ca me semble plus que possible 🙂