Dessins de Joe Madureira
Parution aux USA le mercredi 9 novembre 2011
Le jour du marathon de New York, les Moloïds (les créatures d’habitude aux ordres de Mole Man) s’attaquent à la ville. Heureusement les Avengers (Spider-Man y compris) n’étaient pas loin, occupés à en découdre avec A.I.M. Enfin non… Les Vengeurs étaient en train de se battre avec les hommes en jaune mais Spider-Man doit retourner à New York et l’équipe lui colle dans les pattes le seul membre avec qui ils ne sont pas confortables : le Red Hulk. Spidey espère bien voyager un minimum de temps avec le colosse rouge mais c’est à ce moment-là qu’ils aperçoivent les Moloïds en train d’attaquer. Forcément les deux héros doivent intervenir. L’ennui, c’est qu’ils ne sont pas pas spécialement enclins à travailler ensemble. Et pendant ce temps la menace gronde… Clairement cette série ne s’adresse pas aux amateurs de lecture très cérébrale. On retrouve un peu, comme je le disais en ouverture, l’ambiance des Marvel-Team-Up des années 70. La confrontation de deux héros différents, sur fond d’une menace qui ne sert que de prétexte. Mais même si la série est écrite par Zeb Wells, Avenging Spider-Man a aussi un furieux air de ressemblance avec la tonalité des Superman/Batman de Jeph Loeb… En un sens j’ai retrouvé aussi un peu l’impression des Marvel Fanfare, quand Spidey partait en Terre Sauvage avec les X-Men ou ce genre de choses pas spécialement prise de tête mais qui, en même temps, ne fait pas semblant de l’être.
Aux dessins, « Joe Mad! » est plus à l’aise que lors de sa percée dans l’univers Ultimate. Il faut dire que cette fois il ne passe pas derrière Bryan Hitch mais qu’Avenging Spider-Man démarre au contraire après les épisodes récents d’Amazing où les Vengeurs étaient des guest-stars réguliers et où des dessinateurs comme Ramos ou Caselli ont d’une certaine manière instauré une ambiance compatible. Après… il est certain que si Madureira vous provoque des allergies… Vous étiez prévenus d’avance et que ce comic-book n’est pas fait pour vous. Pour autant, l’ambiance de l’artiste convient bien à des personnages comme le Red Hulk ou Spider-Man. Notons une chose curieuse (mais il faut sans doute y voir la trace des délais souvent liés au dessinateur) l’action se passe AVANT Fear Itself. Au final le titre semble remplir la mission qu’il s’est fixé, même s’il lui faudra par la suite arriver à trouver sa place dans l’échiquier de Marvel. Dans une gamme qui nous propose des épisodes d’Amazing Spider-Man où les Vengeurs se pointent de temps à autre, où Spidey est dans les pages d’Avengers mais aussi de New Avengers, quand il n’y a pas en prime un crossover où les Vengeurs (et donc Spider-Man) sont de la partie, une série mixant le tisseur et les Avengers doit se trouver une autre raison de se démarquer. Zeb Wells devra nous convaincre sur ce point dans les mois qui viennent…
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