Dessins de Greg Capullo
Parution aux USA le mercredi 21 septembre 2011
Si on connaissait déjà Scott Snyder entre autres choses pour ses Detective Comics, le voici rejoint par Greg Capullo et dès les premières pages on est fixé. La collaboration entre le scénariste et le dessinateur s’annonce fameuse. J’avais gardé un bon souvenir des dessins de Capullo à son époque « super-héros pré-Image ». Non pas qu’il soit devenu manchot pendant son passage sur Spawn mais il y avait certaines caractéristiques de son style dans Quasar ou X-Force que je ne retrouvais pas ses travaux plus gothiques pour TMP. Ici, il regagne la spontanéité de ses débuts tout en profitant de l’expérience acquise entretemps, ce qui donne à mon avis le meilleur boulot de l’artiste à ce jour et promet réellement beaucoup pour la suite (en espérant qu’il soit là pour le long terme). En ouvrant Batman #1, la claque est d’abord graphique puisque c’est l’arrivée dans le bat-universe d’un dessinateur au style très personnel, soignant les ombres, le relief mais faisant aussi parfois des allusions judicieuses à l’anime sans forcément, pour autant, se « mangaïser ». Son Batman est à la fois massif, net et précis…
Scott Snyder reste un maître pour ce qui est de générer des situations « problèmatiques », des scènes et des crimes que le lecteur doit s’efforcer de résoudre tout en sachant, dans la majeure partie des cas, qu’il n’y arrivera pas. Même si pour le coup il faut bien dire qu’on voit clair dans le jeu et l’identité réelle du « partenaire » de Batman dans les premières pages, ne serait-ce que par les prouesses acrobatiques dont il est capable. Tandis que Grant Morrison s’est éloigné pendant quelques temps de la Bat-galaxie, Snyder nous prouve que le Bruce Wayne visionnaire (celui qui veut réinventer ses méthodes mais aussi la ville de Gotham dans son ensemble) est dans de bonnes mains. L’arsenal de la Batcave ou les techniques de déguisements sont « over the top » et tout à fait compatible avec ce qu’on a pu voir ces derniers mois dans Batman Inc. On appréciera aussi que Snyder ne joue pas sur les nerfs des lecteurs dans des questions de continuité. Pas de « non-dit » sur l’avenir de tel ou tel personnage essentiel à sa famille. Alfred, Dick, Tim et Damian sont là, à des degrés variables. Ils nous confirment que nous sommes en face d’un Batman qui n’a rien sacrifié, rien perdu mais qui se tourne néanmoins vers des idées nouvelles avec une belle énergie. Et forcément, si tout ça ne suffisait pas à convaincre, le cliffhanger sur l’identité du criminel ne peut que nous faire revenir pour d’autres épisodes. Une série excellente qui respecte toutes les attentes…
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