Dessins de Greg Capullo, Yanick Paquette
Parution aux USA le mercredi 23 mars 2016
Personnellement, j’ai bien aimé l’année écoulée dans le titre, dans le sens où les auteurs s’émancipaient d’une certaine pression, en remplaçant le rôle-titre par un prétendant plus faillible. Le rythme était plus soutenu et les choses, à ce niveau, plus intéressantes. Le maillon faible de ce méga-arc, c’est sans doute Mister Bloom, « Joker de remplacement » (c’est pour ainsi dire assumé), dont la personnalité trop criarde et les pouvoirs un peu trop flous nous auront donné un « machin » polymorphe (encore que cette fois-ci on nous donne ses origines, qui impliquent également un membre du casting). Avec le retour de Mister Wayne au terme des épisodes précédents, on s’imaginait donc que le premier réceptacle du ressentiment de Batman serait Bloom. Mais non, d’abord il y a les « retrouvailles » avec Jim… et le fait que le vrai Batounet prend plutôt sèchement le fait d’avoir été remplacé. On comprendra que Snyder va dans le sens du lectorat (et en particulier de ceux qui l’attendaient au plus tôt ce retour) et en un sens c’est naturel sinon l’auteur n’aurait pas pris cette route. Mais il est curieux de voir comment l’histoire se revire autour de Gordon, comme si d’un coup, il était pour une bonne partie responsable des événements (et alors que fallait-il faire ? Ne pas remplacer Batman et laisser la ville aux menaces combattues depuis 10 mois). Ça ne veut pas dire que Batman #50 fait le procès de Gordon, mais qu’on sent comme une baisse de sympathie à son encontre (à comparer, Detective Comics #50 le servait bien mieux en moments de bravoure). Non pas qu’il est inutile, mais pour lui le rideau est tombé…
« Jim! Please. You’ve done enough. I can’t see another Batman go down on my watch. »
A un moment je me suis demandé si Snyder et Capullo allaient aller au bout du truc. C’est à dire qu’après avoir fait de la ville de Gotham un fil rouge de leur run s’ils n’allaient pas aller jusqu’à la détruire, de manière à inverser la situation, nous laisser avec un Batman sans Gotham là où on avait connu une Gotham sans (vrai) Batman ces derniers mois. Et je me demande si, au final, ce ne serait pas la chose la plus radicale qui puisse arriver à Batounet. Snyder, Capullo et Paquette nous donnent un Batman « larger than life », où même les robots géants ont leur place, un Batman régénéré, avec un nouveau costume qui fait un peu la synthèse et même une perspective d’avenir pour Duke… encore que là je suis vraiment surpris qu’après toute les explications comme quoi Snyder ne voulait pas utiliser Damian, parce qu’il était mal à l’aise de mettre un gosse dans ce genre de situation, Duke déboule précisément dans ces situations. Surpris aussi de l’absence de mention de Bluebird qui, à bien des égards, symbolise également la nouvelle génération que Snyder a apporté sur le titre. Globalement, Batman se tire bien mieux de l’exercice de ces #50 que son compère Superman.
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