Dessins de Jason Fabok
Sorti aux USA le mercredi 30 mai 2012
On l’avait compris plus ou moins lors de sa récente réapparition dans Night of the Owls, Mister Freeze a été sérieusement rebooté dans l’univers DC. On pourra se demander s’il était vraiment urgent d’en passer par là dans le sens où c’est quand même, à la base, un personnage assez facile à comprendre et connu. Les nouveaux lecteurs ne risquaient pas trop de s’y perdre en lui tombant dessus sur une page. Les lecteurs non, mais il semble que chez DC on ne soit pas encore totalement converti à la nouvelle formule du personnage. Ainsi sur la couverture c’est un Mr. Freeze classique, similaire à celui d’Arkham City, qui apparaît… A l’intérieur c’est pourtant bien la nouvelle version (avec une crète) et des origines revues et corrigées par Scott Snyder, qui remontent à l’enfance même de Victor Fries. Je suis assez mitigé sur la scène d’ouverture (dans le sens où on voit arriver les évènements à des kilomètres) mais heureusement ce passage trouve une sorte de rédemption sur la fin, quand Snyder lui injecte un sens nouveau.
Il y a de bonnes scènes, de bons dialogues et les dessins de Jason Fabok sont efficaces. Maintenant je coince sur différents aspects. A commencer le fait de mettre un logo « Night of the Owls » sur la couverture, d’aller même jusqu’à rajouter des hibous sur l’image pour bien donner l’impression que l’annual trempe dans le crossover. Ce qui n’est pas le cas (Freeze parlant tout au plus de se venger des Owls). Il y a un peu tromperie sur la marchandise. Ensuite je ne me fais pas à ce Mister Freeze plus « organique » qui n’a pas besoin de ses armes pour congeler ses adversaires. C’est dommage que quelques semaines plus tôt Francis Manapul ait pensé à faire connaître une évolution similaire à Captain Cold. Fallait-il vraiment transformer les criminels glaciaires de DC en pseudo-Iceman au même moment ? Et même si Snyder impose son rythme, sa marque, en trouvant une pirouette qui fait que ce n’est pas tout à fait la énième histoire où Freeze parle de décongeler son épouse, on retombe finalement dans une atmosphère de déjà vu. Ce n’est pas mauvais (peut-être que simplement ca souffre de la comparaison avec le mensuel du même Snyder, d’une meilleure tenue). Mais ca ne donne pas l’impression d’être indispensable.
[Xavier Fournier]
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