Dessins de Gary Frank
Sorti aux USA le mercredi 4 juillet 2012
Que ce soit dans Batman Year One, dans les films de Nolan ou dans la plupart des versions de l’origine du héros, Bruce Wayne revient toujours à Gotham après être devenu un expert en tout… Toutes les formes de combat, toutes les disciplines policières. Un être infaillible qui décide de reprendre en main le destin de Gotham City. Dans Earth One, les auteurs ont décidé de nous montrer un Batman plus humain, qui doit encore apprendre pas mal de choses avant d’être à la hauteur de ses ambitions. Ce Batman là est parfois trahi par son équipement ou par ses muscles. Peut-être même un peu trop dans les premières pages, ce qui fait que dans un temps on se dit que le démarrage manque un peu de subtilité. Mais rapidement la mousse prend. Oui, c’est encore une autre origine de Batman. Mais pas seulement. Batman Year One s’attache aussi à raconter les débuts d’autres personnages modifiés, influencés, par leur passage à Gotham City. Jim Gordon ou Bullock apparaissent ainsi assez différents de ce qu’on a pu voir parfois. En un sens on comprend mieux ce qui va finir par les former (en particulier pour ce cher Bullock).
Batman Earth One, c’est un peu comme un autre film consacré au justicier nocturne. Pas quelque chose qui s’inscrirait dans la continuité du cinéma ou qui loucherait sur le public de la TV. Une réinterprétation intéressante, qui en un sens a des points communs avec « Batman Beyond ». Pas dans le sens d’un « décalqué » mais ce sentiment d’un Batman encore en formation, sous la houlette d’un vieil homme qui a roulé sa bosse, évoque bien des choses par analogies. Au final, ce n’est pas LE Batman que vous pouvez voir dans les New 52, c’est certain. Mais c’est une variation qui est assez intéressante. Qui plus est l’équipe créative Johns/Frank, qui n’en est plus à son galop d’essai (Action Comics, Superman: Secret Origin), retrouve un peu le même genre de narration que dans l’actuel Shazam. Peut-être aussi parce que les origines de Batman ont moins été révolutionnées au fil des ans (disons plutôt qu’elles ont été augmentées) que celles de Superman, cette origine évite le piège de la redite. On est également heureux que tout soit construit autour d’un autre adversaire que le Joker. Un album efficace et sympathique qui n’a qu’un seul défaut : On voudrait la suite… tout de suite !
[Xavier Fournier]
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