Dessin de Alex Maleev
Parution aux USA le mercredi 24 juillet 2013
Depuis son lancement (même avant le relaunch de 2011) le mensuel Batman The Dark Knight a très rarement mérité son nom. Ca fait sans doute un peu old school mais je pense réellement qu’un titre doit avoir un rapport avec le contenu. Et que par ailleurs dans le cas de héros à multiples séries (Batman, Spider-Man, Superman) chacune d’entre elles devrait avoir une fonction propre. Le modèle du genre, c’est quand on avait Amazing Spider-Man, Peter Parker: Spectacular Spider-Man et Marvel Team-Up. On savait quelle série donnait plus de place à la vie privée, quelle autre organisait des rencontres avec les héros Marvel. Tout ca pour vous dire qu’à part des encrages surchargés le scénario de Batman The Dark Knight n’a été que rarement « dark »… Gregg Hurwitz est visiblement décidé à corriger ça et les premières cases de monologues de Gordon, qui sentent le polar à plein, sont un must. Le ton est d’emblée posé (et bien posé), d’autant que le scénariste peut compter sur les dessins d’Alex Maleev pour complèter l’ambiance. Et – attention parce que ca va peut-être bouleverser les marvelophiles qui sont convaincus que Maleev a commencé sa carrière avec Daredevil – c’est assez intéressant de comparer le Maleev actuel avec les épisodes qu’il produisait du temps de No Man’s Land. Ici, mis en couleur de façon très approprié, il s’installe dans le voisinage des Tommy Lee Edwards et autres John Paul Leon, pour quelque chose qui convient tout à fait à la série.
Le gros défaut de cet épisode prenant, finalement, c’est une sorte de « délit d’actualité » puisqu’un certain nombre de scènes semble faire redite avec l’apparition récente du même super-villain dans une autre série de Batman. C’est ce dont je voulais parler plus tôt avec cette notion d’identité des titres. Il est dommage qu’on ait souvent l’impression que le cheptel des adversaires de Batman se limite à 12 bad guys qu’on retrouve dans les dessins animés. Du coup parfois les idées se chevauchent et donnent un sentiment de déjà vu (pas forcément justifié, mais le sentiment demeure). Bref, on aimerait plus de diversité dans les criminels affrontés mais en tout cas Gregg Hurwitz et Alex Maleev forment un combo sacrément efficace pour mettre Jim Gordon en plein spotlight.
[Xavier Fournier]
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