Avant-Première VO : Review Berserker #1
21 juin 2009[FRENCH] Les protagonistes principaux de la série commencent à se rendre compte qu’ils ont de brusques accès de fureur, accompagnés d’une force herculéenne. Et ils ne sont apparemment pas les seuls alors que d’autres personnages se lancent à leurs trousses. Une sorte de Hulk du 21ème siècle ? Le numéro #0 avait laissé la porte ouverte mais ce #1 nous montre que, non, c’est décidément beaucoup plus gore et que personne n’est sauf, que les auteurs ne s’interdisent rien…
Berserker #1 [Top Cow]
Scénario de Rick Loverd
Dessin de Jeremy Haun
Sortie américaine le 24 juin 2009.
Après des débuts liés au déploiement des forces américaines à travers le monde, les héros du #0 sont rentrés chez eux. Et semblent marqué par les opérations de guerre auxquelles ils ont pu participer. Ils on les nerfs à vif et mieux vaut ne pas leur chercher des noises, comme vont le découvrir à leurs dépens plusieurs personnages au long de ce numéro #1. En clair, Farris et Aaron deviennent épisodiquement furieux au point d’être capable de casser des murs ou de briser les membres de ceux qui auraient la mauvaise idée de se trouver sur leur chemin. Quand l’incident s’achève, par contre, ils redeviennent normaux sans le moindre souvenir de ce qui a pu se passer. On fera bien sûr des parallèles avec Hyde ou Hulk mais il y a une différence de taille : c’est beaucoup plus gore que ce que pourraient faire ces modèles classiques. Et leur entourage commence à se demander s’ils ne sont pas les prochains sur la liste…
Quand on instaure une nouvelle série, il n’est pas évident de surprendre avec le sort de personnages dont on connait finalement peu de choses. Le scénariste Rick Loverd y arrive (en particulier dans la scène finale) tout en se permettant de jouer avec la chronologie du récit. Jeremy Haun, lui, n’est pas mauvais mais il gagnerait sans doute à uniformiser un peu son style (il y a des moments dans l’épisode où on jurerait qu’il y a différents artistes à l’œuvre tant le rendu « zappe » d’une page à une autre). Mais il est certain que Berserker m’a surpris une ou deux fois par son côté violent tout à fait assumé. Voici quelque chose qu’on ne verrait pas (en tout cas pas sous cette forme) chez les major compagnies… Une série aux débuts intrigants, qui conforte Top Cow dans la position d’un label méconnu (ou en tout cas connu pour ses comics d’il y a une dizaine d’années) alors que ses productions récentes sont bien plus novatrices….
[Xavier Fournier]