Avant-Première VO: Review Berserker #2
11 août 2009[FRENCH] Deux vétérans de l’armée américaine sont en proie à des crises de folie meurtrière au cours desquelles, en prime, leur force est décuplée. Dans ces moments-là, mieux vaut ne pas les approcher tant ils ont tendance à décapiter ou éviscérer le premier venu, même si c’est un proche. Heureusement, les traditionnelles conspirations secrètes veillent au grain. Encore que…
Berserker #2 [Top Cow]
Scénario de Rick Loverd
Dessin de Jeremy Haun
Parution aux USA le mercredi 12 août 2009
Et on continue dans le gore et les membres arrachés. Pas de problème en ce qui me concerne, cela fait visiblement partie de la marque de fabrique de la série et si d’aventure certains âmes sensibles craignaient de cet étalage de violence, elles ont eu déjà deux épisodes pour se faire une idée et partir ailleurs. Non, franchement, l’idée qu’une série Top Cow pousse la chose un peu plus loin n’est pas déplaisante et dès les premières pages Loverd et Haun remettent la sauce (rouge de préférence). Je trouve que le dessin de Haun est peut-être un peu moins fort que dans les mois précédents mais il faut dire aussi qu’il souffre du contraste d’avec les couvertures de Dale Keown.
Non, la grosse crainte qu’on pouvait avoir concernant Berserker, c’est l’inévitable arrivée de personnages travaillant pour des « compagnies » recherchant les individus spéciaux tels que les deux personnages principaux de la série. On pouvait avoir peur du syndrome de l’homme aux lunettes dans Heroes et d’un furieux air de déjà-vu. Heureusement Loverd nous réserve un ou deux virages pour nous montrer que la route ne sera pas de tout repos et qu’on ne doit pas forcément s’attendre à voir jouer les mêmes clichés. Avant la fin du numéro, un des deux Berserkers s’est trouvé une nouvelle raison d’exister et elle est très différente de ce que pouvaient espérer les autres personnages de la série. C’est une « bousculade » bienvenue dans une série qui, une fois passé les cliffhangers souvent spectaculaires, donnait l’impression d’avancer à petit pas. A la fin ce #2 on a la sensation que les auteurs s’attaquent enfin aux choses sérieuses… sans se détacher de leur penchant sanguinaire. Un combo intéressant et intriguant…
[Xavier Fournier]