Dessins de: Ed Benes & Adriana Melo
Sorti aux USA le mercredi 16 juin 2010
On est toujours dans la joie de retrouver les Birds of Prey mais force est de constater que ces dernières, elles, ne sont pas à la fête, rapidement dépassées par une adversaire qui a un ou deux jalons d’avance sur eux. A se demander d’ailleurs, pourquoi et comment quelqu’un a pu mobiliser tant de moyens pour battre le groupuscule des « Oiseaux de Proie » alors que ce dernier n’existait plus réellement jusqu’à l’épisode précédent. Un des tournants de l’épisode reste l’ajout officiel d’Hawk et Dove à l’équipe mais là, pour le coup, la chose est tournée de façon un peu bizarre. Les héroïnes sont surprises de voir arriver ce renfort et on a du mal à participer à leur surprise sachant que les couvertures de ces deux épisodes laissaient peu de doute quand à l’identité des nouveaux membres. Et ils se sont comme par hasard rencontrés dans le numéro précédent. Je comprends comment, à un niveau commercial, il a fallu annoncer très vite en quoi les Birds of Prey seraient concernées par les Brightest Day, histoire de booster le démarrage de cette série. Et je suis « pour » toutes les astuces qui permettront au titre de s’imposer plus que le volume précédent. N’empêche que dans le cas présent le suspens que ressent Black Canary n’est du coup pas très transmissible au lecteur.
Ou bien peut-être que Gail Simone veut nous installer dans un faux sentiment de sécurité, histoire qu’on pense que la « messe est dite », avant de nous montrer, dans la seconde partie de l’épisode, quelle ampleur à l’offensive. Et tous les contacts d’Oracle n’y survivront pas forcément : même si les personnages concernés sont loin d’être des héros de premier plan de DC, l’aspect soudain de leur mort et les conditions dans laquelle elle intervient sont assez terribles (encore que je ne jurerais pas qu’il n’y ait pas anguille sous roche, on verra). A peine relancée, le coup porté à l’équipe est assez terrible, secoue la vie privée d’une des membres de l’équipe et lance un pavé dans la mare, avec un réel sentiment de dangerosité. Aux dessins Ed Benes reste fidèle à lui-même bien que sur la fin j’ai eu la surprise de voir arriver des pages d’Adriana Melo (artiste que j’apprécie également mais mis bout à bout les deux styles sont assez différents pour qu’on tique sur cette saute d’images). La fin (la dernière page) est assez mystérieuse quand à ce qu’elle semble impliquer envers Brightest Day et d’autres éléments de DC. On n’est pas dans ces scènes finales où un Geoff Johns nous lancerait au visage des indices directs sur les une ou deux années à venir mais si les éléments entrevus jouent tous un rôle dans les Birds of Prey des mois prochains la série pourrait carrément avoir une importance insoupçonnée…
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