Avant-Première VO: Review Blackest Night: Flash #2
22 janvier 2010[FRENCH] Blackest Night n’est pas une crise que pour les seuls super-héros. Leurs adversaires ne sont pas mieux à la fête puisqu’ils voient également revenir des chers disparus, bien décidés à leur empoisonner la vie et à les éliminer. Dans ce numéro deux de Blackest Night: Flash, les Rogues occupent du coup une bonne partie du spotlight…
Blackest Night: Flash #2 [DC Comics]
Scénario de Geoff Johns
Dessin de Scott Kolins
Sortie aux USA le mercredi 20 janvier 2010
Depuis des années (en fait depuis que Geoff Johns s’est occupé de réorganiser un peu les Rogues) Captain Cold tente de mener sa barque et de maintenir une forme de cohésion dans son mini-syndicat du crime. La chose n’est pas aisée, surtout quand à la faveur de Blackest Night bon nombre d’anciens Rogues sortent de leur tombe pour s’attaquer à l’équipe actuelle. Ne le cachons pas, la lecture de cet épisode donne pour la plus grande partie l’impression de lire une suite de la mini-série Final Crisis: Rogues qu’une aventure de Flash. Ce dernier n’apparait en effet que dans de rares pages et on en apprend guère plus sur son sort que dans la série mère Blackest Night… Là où il aurait été intéressant de le voir essayer d’inculquer un peu d’espoir à ses adversaires. D’ailleurs le problème propre à Flash ces derniers temps (c’est à dire la nécessité commerciale de faire durer son retour jusqu’au futur relaunch de sa série) continue de frapper. C’est à dire qu’on a l’impression que ses relations personnelles avec les autres n’évoluent guère, Blackest Night ou pas. N’avons nous pas déjà vu ces scènes où Barry se reproche de ne pas avoir été là pour Bart ? Clairement tout ce qu’on peut attendre d’important de Flash se déroule dans la série principale tandis qu’ici le focus est sur les Rogues.
Ceci dit les liens thématiques entre le héros et ses adversaires sont assez forts pour qu’on n’ait pas l’impression de se faire avoir (Ce n’est pas comme si on nous avais promis Batman et qu’on nous refilait le Pingouin et le Riddler). D’autant que Scott Kolins, aux dessins, donne quelque chose de plus solide que sur Final Crisis: Rogue, avec des traits moins stylisés et un résultat donc bien plus lisible. Certains cases sont cadrées de façon très dynamique (la scène où la Golden Glider attaque son frère, talon en avant par exemple) et même si on nous promène un peu en ramenant les uns après les autres les Rogues décédés plutôt que d’un seul coup, la fin laisser augurer que cette mini-série pourrait déboucher sur une révélation ou un événement qui marquerait bien certains des personnages. Un peu plus de Flash n’aurait cependant pas été un mal et si Barry Allen était occupé ailleurs, vu le nombre de super-rapides « sans série fix » que compte l’univers DC, il n’aurait peut-être pas été inutile de plus faire appel à Wally West ou à Jay Garrick…
[Xavier Fournier]