Dessins de: Ivan Reis, Pat Gleason & Ardian Syaf
Sorti aux USA le mercredi 7 juillet 2010
J’en suis encore à me demander si Johns et Tomasi n’ont pas eu les yeux un peu plus gros que le ventre, si douze (treize en comptant l’Anti-Monitor) personnages ce n’est pas un peu trop pour la pagination, tant il est clair que quand certaines intrigues progressent, d’autres stagnent. Pas de Firestorm ou de Martian Manhunter dans ce numéro. Pas plus que Jade ou Reverse-Flash dont on oublierait presque (vu leur présence assez « abstraite » depuis le début de la série) qu’ils font partie de l’histoire. Ce qui est certain, par contre, c’est que les scènes avec Aquaman ou Hawkman font partie des plus dynamiques puisque chaque héros dispose d’une compagne, d’un vis-à-vis avec lequel il peut extérioriser les questions qui se posent. On savait que les pouvoirs d’Aquaman avaient pris un tournant « lugubre »… Voici qu’on découvre en quoi Hawkman et Hawkgirl ont été changés par leur période « Black Lantern », tandis qu’on explore (à peine) un nouveau Hawkworld qui semble peuplé d’hybrides mythiques. Et pendant ce temps, sous son apparence d’idiot pas fini, Hawk pose finalement la seule bonne question : avec un anneau blanc capable de faire revenir les morts, pourquoi s’arrêter à une douzaine de personnages quand il reste tant de héros DC à faire revenir ?
J’attends de voir ce que peut donner Hawkworld (pour l’instant on en voit peu, ou en tout cas pas assez pour convaincre ou m’intéresser) mais il est intéressant de voir enfin en quoi le couple Hall a été « touché » par la Lanterne Noire. Je me demande aussi si le « Hawkworld » ne finira pas par concerner également Hawk & Dove, sachant que le nom de famille de Hawk est « Hall » et que le lien avec Hawkman n’a jamais été exploré. Un bémol: Les scénaristes évacuent complètement le passé criminel de Hawk (son passage Monarch/Extant). Sachant que sur la phase finale de sa vie il avait menacé tout le multivers et imprégné Dove (tous deux devenant ainsi les parents biologiques du nouveau corps de Doctor Fate/Hector Hall), il y a quand même un tonneau de choses à expliquer le concernant et on s’étonne que Dove galope ainsi à ses côtés sans sembler vraiment s’interroger. Par contre il est certain qu’Aquaman est en train de s’imposer comme l’une des principales vedettes du titre et que Johns & Tomasi, épisode après épisode, réinventent ce qui se cache sous les océans. Malgré les réserves, malgré le fait que, oui, quand une intrigue avance les autres marquent le pas, Brightest Day continue d’être un titre captivant, dans lequel on a l’impression que « nobody is safe ». Encore une fois du bon boulot…
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