Avant-Première VO : Review Caped #4
14 juillet 2009[FRENCH] Quand on est super-héros, on n’a pas le temps d’accorder beaucoup d’attention aux détails de sa vie civile ou aux costumes de rechange. Et quand on n’a pas un majordome britannique a disposition, la seule alternative c’est un assistant personnel spécialisé dans les questions de super-héros. C’est ainsi que Jimmy se retrouve à aider Edge, héros intransigeant, victime par ailleurs d’une conspiration…
Caped #4 [Boom!]
Scénario de Darin Moiselle, Josh Lobis
Dessins de Sebastian Piriz
Sortie américaine le mercredi 15 juin 2009
Ceux qui se sont déjà intéressés à la série n’auront pas manqué de le remarquer, Edge c’est un peu un Batman du pauvre qui aurait recruté une sorte de Jimmy Olsen pour s’occuper de ses affaires courantes. Malheureusement pour les deux hommes, ce recrutement est synchrone avec la découverte d’un complot au sein de la communauté des super-héros. Certains d’entre eux ayant été clonés, il est impossible de savoir qui est un traître ou pas. D’où une atmosphère un peu similaire au fameux slogan « who do you trust » qui avait cours il y a peu chez Marvel. Seulement voilà, suite aux événements des trois premiers épisodes, Edge a fini par être dégoûté de sa vocation héroïque et compte bien raccrocher. Ne reste alors pour tenter de le remettre sur le droit chemin (et lui sauver la vie au passage) que le jeune homme qui avait accepté, un peu contraint et forcé, le job d’assistant sans vraiment s’y intéresser…
Ce dernier épisode de la mini-série n’est pas inintéressant, loin s’en faut, mais en plusieurs endroits le scénario manque un peu de finesse. Disons qu’après trois épisodes plutôt originaux où on nous mettait en place le contexte, voici le moment où, d’une manière ou d’autre, il faut bien en finir. Du coup les auteurs s’activent de manière un peu forcée et certains aspects sont un peu trop « expédiés », faisant qu’on perd un peu le parfum d’originalité par faute de subtilité. L’idée de base de Caped est bonne mais elle aurait sans doute gagné à être racontée sur six épisodes plutôt que quatre.
[Xavier Fournier]