Avant-Première VO: Review Captain America #2
21 décembre 2012[FRENCH] Le temps a passé pour Captain America, toujours prisonnier de la Dimension Z où règne le terrible Zola. Mais le Bio-Fanatique n’est pas la seule force en présence dans ce monde sauvage. Steve Rogers, obligé de se raccrocher à ses souvenirs, aurait-ils des alliés dans la place. Loin s’en faut. L’ennemi de son ennemi n’est pas son ami…
Captain America #2 [Marvel Comics]
Scénario de Rick Remender
Dessin de John Romita JR.
Parution aux USA le mercredi 19 décembre 2012
Le volume actuel de Captain America continue d’assumer sa filiation avec Jack Kirby. Non seulement Captain America est à l’évidence une co-création du King et Zola est un rejeton de l’auteur… Mais c’est toute l’ambiance de cette saga qui emprunte beaucoup, de façon assumée, à l’ère « Bicentenniale » de Kirby. Le héros est projeté dans un autre monde, entouré de brutes barbares.. Au delà, même, on peut faire aussi des rapprochements avec des séries post-apocalyptiques comme Kamandi. L’important étant que Rick Remender vise à marquer le héros à plus d’un niveau. D’abord le temps passe. Les mois se sont écoulés et on sent que dans cet écart le scénariste va puiser la source d’un changement dans son personnage. Et puis, bien sûr, il a une nouvelle responsabilité… Même si sur ce plan j’imagine mal Steve Rogers apprendre à un bébé le mot « papa » dans ce contexte. En tout cas c’est à se demander si on n’est pas là en face d’un nouveau Bucky. Rogers est marqué, enfin, dans sa chair, toujours victime des opérations de Zola.
Il y a une chose qu’Ed Brubaker n’avait pas super-bien géré : Les passages où Steve était « absent », qu’il s’agisse du déplacement dans le temps pendant sa « pseudo-mort » ou de la réalité façon Inception au début du volume précédent. Ici, Remender utilise une approche déjà vue dans certains de ses autres titres. La rupture de Steve avec le monde normal est plus profonde. Sous un aspect en apparence très factuel, l’équipe créative y gagne assez rapidement un droit d’inventaire pour faire SON Captain America sans invalider ce qui s’est fait quelques mois plus tôt mais sans, non plus, se sentir obligée d’y faire allusion de manière forcée. D’une certaine manière, loin du confort du soutien du SHIELD ou des Avengers, Rick Remender prive Steve Rogers de tous ses deux ex machina habituels. Il est (pratiquement) seul contre tous, dans un monde sauvage où les règles ne s’appliquent plus. De fait, difficile de savoir ce qui va se passer d’un numéro à un autre. C’est un suspens différent de celui de Brubaker mais tout aussi efficace.
[Xavier Fournier]
C’est Cable & Hope?
c’est vrai qu’il y a des similitudes!
Un nouveau « Bucky » pour Captain?