Avant-Première VO : Review Captain America #48
22 mars 2009[FRENCH] L’ex-Bucky et ex-Winter Soldier a beau avoir changé ses couleurs, ce n’est pas parce qu’il est le nouveau Captain America que ses anciennes « ardoises » sont pour autant effacées. Depuis deux épisodes le voici obligé de faire face à de vieilles « dettes » en Chine. Non seulement parce qu’il affronte un savant qu’il a d’une certaine manière contribué à créer… mais aussi parce qu’il s’agit d’honorer la mémoire du Human Torch des années 40.
Captain America #48 [Marvel]
Scénario de Ed Brubaker
Dessins de Butch Guice, Luke Ross, Steve Epting
Sortie américaine le mercredi 25 mars 2009
Ce #48 marque la fin d’un arc où le nouveau Cap aura finalement tourné le dos aux machinations des « suspects habituels » de la série (Red Skull, Faustus, Zola…) pour s’occuper de choses personnelles… tout en marquant à sa manière le 70ème anniversaire de l’univers Marvel en évoquant de plusieurs manières (et en particulier dans les dernières pages, encore que je vous laisserais deviner de quelle façon) le héros Jim Hammond, le Human Torch du Golden Age. Pas de reformation des Invaders en vue, si c’est ce que vous espériez, mais le combo New Cap, Namor The Sub-Mariner et Black Widow est on ne peut plus explosif, surtout qu’à leur manière ce sont trois personnages habitués à faire leurs propres « arrangements » avec la moralité.
La fin de l’épisode ne ressemble absolument pas à ce que j’attendais. Non pas que ce soit une mauvaise surprise en terme de qualité. C’est juste que je m’attendais finir sur une célébration d’un autre genre. Dans l’état, cependant, il n’y a pas de qui se lamenter. J’imagine que certains lecteurs seront moins intéressés par cette histoire dans le sens où elle s’intéresse plus à des personnages très peu connus comme le Man With No Face plutôt qu’au bestiaire habituel des adversaires de Captain America mais tout ça a un sens de « finalité » fort à propos, qui permet une fois de plus de consacrer l’actuel Captain comme le digne successeur de son mentor. Au point que j’espère (attention je fais faire hurler certains puristes) que j’espère qu’on ne nous ramènera pas le Cap originel trop vite. On espère voir celui-ci continuer de grandir encore un peu avant que l’inévitable, forcément, se produise. Encore un très bon épisode (sans doute plus nerveux que les deux précédents numéros) de Brubaker et de sa team visuelle.
[Xavier Fournier]
Je ne crois pas que ca fasse crier des puristes. La série ou en tout cas le « concept » est habitué aux changements de personnages sous les couleurs.
En plus, il semble important d’aller au bout de l’idée avec Barnes; même si surement l’abscence de Rogers sert aussi à developper son importance (ce qu’avait aussi fait Gruenwald).
De plus, au vue des résultats du titre, pas sur que Marvel soit présé de ramener un perso qui vendait moins…
Mais sur le principe, je vois mal Barnes devenir vraiment Captain America: il manque un engagement ou un ideal à ce personnage. Il ne semble pas vraiment interessé par le role ni maintenant, ni vraiment dans les 40’s….
Enfin, il me semble que son parcours en ferait un bon Nomad…
Il aurait, c’est vrai, une raison: entretenir la mémoire d’un homme qu’il a tué. Mais si tout ça en fin de compte ne débouchait que sur un nouveau Nomad ce serait une grande boucle pour pas grand-chose, un Nomad en remplaçant un autre. Cela dit on peut compter sur Brubaker pour bien s’y prendre, quoi que soit son choix.
………..Non , je ne vais pas hurler car de TOUTES facons , Steve Rogers reviendra …..lol
J’aime bien Bucky en cap. je trouve que finalement on retrouve certains traits de caractère nécessaires pour faire un « bon » cap: traumatisme de la mort d’un allié (ironique il est vrai), capacité physique hors normes mais laissant tout de même une part de faiblesse.
Si Rogers doit revenir, j’espère juste que ce ne sera pas avec la mort de Barnes, la boucle serait effectivement bouclée mais ça laisserait un goût amer avec un personnage revenu d’entre les morts qu’on nous aurait appris à apprécier et qu’on ferait disparaître.
Il reste que si Rogers ne représentait pas trop l’Amérique des 8 dernières années, il pourrait bien parfaitement endosser son costume de symbole d’une nouvelle Amérique ayant retrouvée ses « valeurs mythologiques ».
un nouvel oncle Sam ?…..ou un nouvau Paul Bunyan ? lol
Ah oui, pas mal…captain sam ! Un bon concept.
PAs sur que Rogers est vraiment representé les USA reels depuis son retour..
Il quitte son rôle lors d une storyline lorgnant vers le Watergate…
Au plus fort du reaganisme, il est remplacé par Walker…
Au plus fort de W. Bush, il devient « resistant »… et meurt..
Captain America n est il pas censé representer plus un ideal qu une realité depuis Englehart et la fameuse 1ere storyline que je cite?
De plus si on part sur le principe que Captain America soit le symbole des USA « reels » ou d u ideal; c est toujours là que Barnes colle peu… sur le long terme…
Barnes, même durant la guerre mondiale, n est pas vraiment interesse par ce genre de chose… il est plus mué par l adrenaline du combat….
Captain America/Rogers représente les USA que les américains voudraient être. Et ca ne date pas d’Englehart puisque Cap cassait déjà la figure à Hitler en 1941 avant leur arrivée dans la guerre. Un Captain America « réaliste », des USA « reels », serait sans doute en surpoids… Barnes n’est absolument pas mué par la seule adrénaline du combat, c’est même au contraire plutôt explicite dans les épisodes américains récents…
» en sur-poid » ..et parlerai Espagnol ? El Capitan ….
C est vrai.. je m’exprime mal en pensant plutot à un Captain America plus en phase avec l ideal du pouvoir en place 🙂