Dessins de Daniel Acuna
Parution aux USA le mercredi 28 octobre 2015
En deux numéros, Nick Spencer s’impose déjà comme une relève très intéressant de Rick Remender sur Captain America. D’abord parce qu’il continue un certain nombre de fils (Sam est toujours Cap, Misty est dans la boucle…) mais aussi parce qu’il en invoque d’autres. Je ne veux pas dire par là seulement le schisme avec Steve Rogers encore que… il reste de la place pour un rebondissement tant que l’on ne sait pas, par exemple, qui est le mystérieux Whisperer. Non, là où Spencer excelle en général (et on a pu le voir à des degrés divers dans des séries comme ses THUNDER Agents ou Morning Glories), c’est dans le thème de la conspiration. Clairement, il ramène dans la série des choses qui flirtent avec un ton politique débridé. C’est peut-être le Captain America le plus politique que l’on ait pu croiser depuis Civil War. C’est au point où la page de garde de la série, avec des extraits de twitter, pourrait aussi bien être tirée de la réalité. Captain America – Sam Wilson évoque les milieux conservateurs, l’ingérence gouvernementale et, à sa manière à travers le Whisperer, des thématiques liées à la transparence façon Wikileaks.
« Don’t either of you guys read the paper ? Watch the news ? »
Le Sam Wilson vu par Spencer ne sort pas de nulle part. Pendant l’affaire Nuke, Remender avait déjà mis en place l’idée que Sam avait en un sens été trop bien formé aux valeurs morales par Steve, que Sam refusait de céder quand son mentor, lui, en était déjà à chercher le consensus. Pour ce qui est de Steve je ne suis pas entièrement convaincu (sinon Civil War ne se serait pas produit à l’identique) mais la chose installe clairement le nouveau Captain America comme un personnage profondément social. Cap/Sam est-il une sorte de Edward Snowden des super-héros ? Les mois qui viennent vont nous le dire. L’élément qui me dérange le plus, finalement, c’est les modifications récentes de Redwing, qui en font une sorte de deus ex machina, quelque chose plus traité comme un gadget que comme un animal dont Wilson est supposé se sentir proche. Graphiquement, Daniel Acuna donne un cadre à tout ça qui est carrément plus vivant et sympathique que ses récents Uncanny Avengers.
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