Avant-Première VO: Review Captain America – Sam Wilson #4
26 décembre 2015[FRENCH] Toujours victime d’une « crise » de lycanthropie, Captain America n’a pas le loisir de se reposer. Il doit au contraire faire face à l’apparition d’une nouvelle mouture de la Serpent Society, Serpent Solutions. Pour l’occasion, Sam Wilson a besoin d’une alliée connaissant ce nid de vipères, au propre comme au figuré. C’est l’occasion du grand retour de Diamondback…
Captain America – Sam Wilson #4 [Marvel Comics]
Scénario de Nick Spencer
Dessins de Paul Renaud
Parution aux USA le mercredi 23 décembre 2015
La transformation de Captain America la dernière fois n’était pas qu’un gimmick le temps d’un épisode. Nick Spencer laisser courir le gag sur cette nouvelle aventure, pendant que Sam a toujours beaucoup de mal à être pris au sérieux. Pourtant le voici confronté à un ennemi organisé, Serpent Solutions, c’est à dire non seulement des assassins/mercenaires mais aussi un expert en communication. Visiblement, après avoir confronté Sam aux Sons of the Serpent dans les deux premiers épisodes, Spencer continue sur la veine reptilienne. Comme le héros n’est pas en très bons termes avec le Captain America originel, pas possible de profiter de l’expérience de Steve Rogers. Sam s’en va donc demander de l’aide à une personne qui est sans doute la plus grande experte quand on parle de l’ex-Serpent Society : Diamondback. Et c’est carrément une bonne pioche.
« … Turns out it’s a terrible economy for high school dropouts good at throwning diamond-tipped daggers. »
Héroïne/ex-voleuse tombée aux oubliettes depuis des années, Diamondback, ex-fiancée de Captain America/Rogers arrive dans l’histoire comme une sorte d’autocommentaire sur le sort de la génération des bad girls. Le dessin de Paul Renaud, allié au coloriste Romulo Fajardo, réinstalle immédiatement ce visage passé de mode dans une attitude, une ambiance, un cadre. Elle reprend immédiatement de la texture et vient s’inscrire en plus dans la trame scénaristique de Spencer (héritée de celle de Remender sur la série précédente), c’est à dire qu’il y a toujours une femme qui surplombe Sam, qui lui donne les informations et, éventuellement, le fait tourner en bourrique. D’habitude ce rôle est tenu par Misty Knight. Là, on a le temps de voir Claire Temple reprendre la fonction avant que celle-ci soit reprise par une Diamonback qui a du caractère et qui voit clair à travers Sam. Après des années dans le fossé, ce numéro est ce qu’il fallait pour redonner de l’intérêt à cette pseudo-Catwoman de l’univers de Captain America. Et à l’époque où la question des rôles féminins se pose, Nick Spencer, Paul Renaud et Romulo Fajardo font le nécessaire pour que cette anti-héroïne brille. Si une mini ou une série était à venir sur ce personnage, avec la même créative team, nous serions sans doute au moins quelques-uns à signer de suite…
[Xavier Fournier]
Quand je lis la review.. j’ai hate d’arriver à cette série en VF.
Quand je regarde les chiffres de ventes… j ai l impression qu’elle va pas durer..
Mais Diamondback, le discours de sam dans le 1, la serpent society.. même Capwolf (au vu de la review et c est pas mince affaire) donne envie!
un vrai plaisir de faire revenir Diamondback, et a la faire interagir avec Sam. Elle a volé la vedette dés la première case où elle apparaît.. C’etait pas prémédité, mais on l’a tous vécu ainsi. #5 offre un éclairage nouveau sur le perso.
l’un des meilleurs amours de steve et une bonne partenaire…bien que j’aimais sa dualité heroine/villaine…mark gruenwald me manque
C’est un perso intéressant dans le sens où, dès la fin des années 80, c’est une héroine qui parle des abus sexuels, avec Gruenwald qui étudie le trauma bien plus, bien mieux qu’Oracle/Batgirl/Killing Joke chez DC. Et là Spencer lui rajoute une voix qui fait qu’elle commente à la troisième personne la mode passée des Bad Girls. Je pense qu’une série combinant ces deux choses serait intéressante et plus revendicative que beaucoup d’autres.