Avant-Première VO: Review Civil War II – Choosing Sides #1
23 juin 2016[FRENCH] Marvel a l’habitude de produire des anthologies venant expliquer les à-côtés de ses crossovers. Civil War II n’échappe pas à la tradition et nous propose donc trois récits courts de Nick Jury (Jr), de Night-Trasher et de Damage Control. Si au final les histoires semblent vraiment éloignées de Civil War II (sauf la deuxième, et encore elle s’en sert surtout comme décor), le résultat est loin d’être inintéressant.
Civil War II – Choosing Sides #1 [Marvel Comics]
Scénario de Declan Shalvey, Brandon Easton, Chad Bowers & Chris Sims
Dessins de Declan Shalvey, Paul Davidson, Leonardo Romero
Parution aux USA le mercredi 22 juin 2016
Alors que les rangs du SHIELD sont relativement vides, à la suite des catastrophes récentes, Nick Fury Jr. part en mission contre une énième branche d’Hydra… mais les choses sont loin d’être ce qu’il semble et l’agent secret va vite se retrouver attaqué par des fanatiques qui parlent d’un leader pouvant voir le futur. Thématiquement, on est donc un peu dans la mouvance du Ulysses de Civil War II, bien que cela ne semble pas être lui (en tout cas à ce stade). La chose fait aussi penser au Clairvoyant de la première saison d’Agents of SHIELD (encore que cela ne soit vraiment un compliment). Surtout, à la lecture, on se prend à se dire que ce serait le bon moment de nous ressortir Nick Fury SENIOR maintenant qu’il est devenu une sorte d’Uatu de substitution. On ne sait pas trop la route que l’intrigue prendra mais Declan Shalvey instaure une certaine ambiance. Pour Night-Trasher, l’exercice est encore différent et visiblement tourné vers les lecteurs qui pourraient avoir loupé sa résurrection dans les pages de Contest of Champions. Il s’agît surtout d’exposer les compétences et les méthodes du personnage, avant peut-être de l’utiliser de manière plus ambitieuse (mais ce n’est pas vraiment clair et ces anthologies nous ont habitué à des récits sans lendemain).
« Sure don’t sound like Hydra. »
Sur le troisième segment, je dois avouer pour ma part que je n’ai jamais été un grand fan de Damage Control. D’accord pour une minisérie dans les années 80 mais depuis, c’est un peu comme une blague qui aurait largement trop duré. Par contre, en utilisant l’un des monstres anciens de Marvel, les auteurs trouvent ici un ton bien entre deux, entre caricature et fonctionnement dans le contexte de l’univers de l’éditeur. Rien qui face de ce troisième récit le « bulldozer » du numéro mais c’est une sorte de bonus, en renfort des deux autres histoires, qui se laisse lire.
[Xavier Fournier]