Dessins de Paco Medina, Thomas Labourot
Parution aux USA le mercredi 7 octobre 2015
Qui se souvient d’Outlaw ? J’ai eu un doute et je suis retourné voir dans mes vieux Punisher entre 1992 et 1994 mais, oui, il est là (oh bon sang, « Eurohit », quel arc de merde, j’avais oublié). On comprendra qu’Al Ewing, anglais lui-même, soit aller repêcher ce Punisher british, qui lui sert d’homme de la rue et de « candide » dans une histoire qui le dépasse. Et je vous le dis tout de suite, si vous n’aviez jamais entendu parler d’Outlaw, pas de problème, Contest of Champions #1 vous dit tout ce qu’il est nécessaire de savoir. Je ne joue pas du tout au jeu Contest of Champions. Je n’en connais donc pas les tenants et les aboutissants. Impossible pour moi de dire ce qu’Al Ewing apporte de personnel par rapport à la trame imposée. Par contre assez vite on retrouve des fondations qui nous ramène au premier Contest of Champions, avec des affrontements entre équipes… Si ce n’est que, si j’ai bien compris, les deux adversaires principaux s’affrontent en puisant à travers l’espace-temps (ce qui permet de voir des persos qui n’existent plus sous cette forme – comme le Venom d’origine – ou n’ont jamais existé – Devil Dinosaur membre d’Hydra). On comprendra que du coup Ewing peut utiliser des persos dans s’occuper de leur disponibilité (Iron Man, Gamora…). Mais l’accent reste visiblement mis sur les seconds couteaux et des héros prélevés à travers tout le globe (j’imagine pour satisfaire un peu les publics à travers le monde).
« How come I’m a « main contestant » ? »
D’emblée, on nous vend bien Outlaw comme le point de vue, même si les vannes sur le « pirate » deviennent assez vite rengaine, comme si tous les personnages qui le croisent parlaient de la même manière. Le dessin de Paco Medina est agréable, peut-être plus à sa place que sur Nova car ici il peut alterner des personnages très différents. Un gros problème cependant : l’épisode est assez court et nous donne l’impression de s’arrêter au moment où ça commençait réellement. C’est dommageable pour le fait de nous « vendre » réellement la série. Par contre c’est au bénéfice d’une back-up qui raconte l’origine d’un des nouveaux personnages. L’héroïne française Guillotine est une sorte de mélange entre Witchblade et le Garde Républicain de Terry Stillborn et on nous présente ici ses tenants et ses aboutissants. Surtout, c’est l’occasion de voir le français Thomas Labourot à l’oeuvre dans le contexte de Marvel. Il livre des pages très sympas qui ont l’avantage d’assez bien s’articuler avec celles de Medina. Il n’y a pas de rupture d’ambiance. Dommage que le premier segment se termine de manière si abrupte mais Contest of Champions est à surveiller. Peut-être un endroit qui va continuer de réintroduire des persos laissés pour compte (faut il préciser que je parle des héros et certainement pas de l’équipe créative ?) ou de nouvelles têtes. On verra.
[Xavier Fournier]
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