Dessin de Javier Rodriguez, Alex Maleev, Kurt Kesel
Parution aux USA le mercredi 9 avril 2014
C’est la mode ces temps-ci : le numéro anniversaire est une occasion de montrer des visions futures potentielles des héros concernées. C’était le cas pour le récent Detective Comics #27, c’est le cas cette semaine pour les All-New X-Men et Daredevil est lui aussi cuisiné à cette sauce par un Mark Waid qui prend visiblement beaucoup de plaisir à balancer de vagues allusions dont on se dire qu’elles vont se concrétiser dans le présent, dans les numéros à venir de la série. En dehors d’une reconnaissance évidente de l’ère « Daredevil/Black Widow à San Francisco », Waid place aussi d’autres éléments qui évoque le passé (la menace de la cécité collective fait furieusement penser à Daredevil vol.1 #74, en 1971). Mais c’est bien le côté humain qui prédomine, avec Matt Murdock tentant d’élever son fils. En un sens cette histoire m’a beaucoup fait penser au dernier numéro de l’ère classique de Peter David sur Incredible Hulk et si Waid ne venait pas de redémarrer un nouveau volume de DD ça ferait presque peur tellement ça sens la conclusion. Mais on peut espérer un run encore long pour l’auteur actuel de DD et cette histoire restera comme un objectif, une sorte de ligne de mire…
Si Waid nous parle du fiston de Matt Murdock, il se tait sur l’identité de la mère. Brian Michael Bendis et Alex Maleev semblent s’intéresser à cet aspect avant qu’on comprenne que les deux histoires ne sont pas les deux faces d’une même pièce de monnaie. Non, Bendis a sa vision plus personnelle de l’avenir de Murdock et si ça commence comme un conte de fées, la fin n’est pas franchement un happy-end. En fait c’est plus une nouvelle illustrée qu’une vraie BD (le format étant un peu imposé par l’histoire) et on regrette un peu de ne retrouver le dessin de Maleev que sous une forme étriquée. Ceci dit cette histoire reste un bon pendant à celle de Waid.
Le troisième récit pour le coup ne s’intéresse pas au futur mais à une notion d’époque qui en rattrape une autre. Karl Kesel s’intéresse en effet au moment où Matt Murdock s’était inventé un frère jumeau imaginaire, Mike, pour détourner les soupçons sur son identité secrète. Là pour le coup je ne sais pas trop si cette histoire parlera vraiment à ceux qui ne lisaient pas la série tant ça paraît loin de nos jours. Mais pour ma part j’avoue que j’ai un faible pour cette période. Et le dessin est une allusion sidérante à Gene Colan. C’est sans doute le plus proche qu’on puisse être de Colan sans être Colan lui-même. Je n’attendais pas grand chose de ce numéro spécial et c’est vrai que dans l’ensemble on a plus droit à des versions de l’univers de DD qu’à DD en lui-même. Mais c’est diablement efficace.
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