Dessin de Romano Molenaar, Leandro Oliveira, Jose Luis
Sortie aux USA le mercredi 29 Février 2012
Pour parlementer avec le pouvoir des ténèbres, Jackie Estacado doit payer le prix : Se tuer lui-même avec une arme mystique. C’est la seule manière pour ouvrir le portail mystique qui mène à l’entité Darkness. Sauf que, si on doit être mort pour l’ouvrir, vous avouerez que le bénéfice de l’opération semble assez mince. Heureusement pour lui, Jackie n’est plus un novice et il a trouvé une pirouette pour périr… mais dans le même temps survivre à l’expérience. Ne reste plus, passé ce cap douloureux, à discuter avec un monstre millénaire… qui ne compte pas se faire dicter sa conduite par un de ses « porteurs ». Du début de son run jusqu’à la fin, Phil Hester aura joué avec le concept même du pouvoir de Darkness. Et cette fois la chose est littérale. Avec un Jackie qui, toujours, cherche à s’en libérer. Le scénariste s’escrime de manière efficace alors qu’il dispose de peu d’éléments (un héros, un adversaire, pas de décor…). Mais sa scène d’ouverture pose les choses, instaure une ambiance tangible…
Là où les choses coincent, par contre, c’est que le dessin, lui, reste très premier degré, avec une narration qui gère tout juste les affaires courantes mais n’accompagne pas vraiment les événements, ne les renforce pas. Il y a bien quelques tentatives, quelques efforts… mais les choses retombent souvent à plat par manque de trouvaille. Exemple : quand Jackie traverse les dimensions, il traverse la feuille (on voit la page précédente par transparence), reprenant un peu certaines astuces qu’on avait pu voir sur Rising Stars (la page où on voyait les paroles des morts par transparence). L’idée est bonne mais elle est incomplète puisqu’ici la position de Darkness n’est pas raccord (la silhouette sur la première page et celle sur le vis-à-vis ne sont pas à la même taille). Avec quelqu’un surfant sur les mêmes techniques qu’un Eduardo Rizzo le défi aurait été relevé. Là, on a un scénario intéressant mais servi par des dessins finalement dénués d’originalité. Même s’il manque de sel sur le plan visuel, Darkness #100 reste un passage imposé pour ceux qui suivent de près ou de loin l’univers de la série. A noter d’ailleurs que, pour les lecteurs occasionnels, Top Cow insère en fin de numéro une « time line » assez bien vue qui permet de s’y retrouver.
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