Avant-Première VO : Review Deadpool #3
6 octobre 2008[FRENCH] Fin de la première saga du mercenaire à la grande gueule. Deadpool a dévoilé ses cartes. Il a infiltré les Skrulls pour les éliminer. Deadpool a un rôle important dans l’invasion, qu’il le veuille ou non. Croire que cette nouvelle série n’est qu’un prétexte à s’amuser pour Daniel Way, le scénariste, est un jugement un peu hâtif. La série ne se prend pas au sérieux, ça c’est certain… Mais les évènements qui s’y produisent auront des répercussions sur les autres séries Marvel.
Deadpool #3 [Marvel]
Scénario de Daniel Way
Dessin de Pacos Medina
Sortie aux USA mercredi prochain (8 octobre 2008)
Deadpool n’est pas un traître envers l’humanité. S’il a décidé d’obéir aux Skrulls, c’est tout simplement pour les infiltrer. Il s’est laissé cloner et ce sont les scientifiques Skrulls qui s’en mordent les doigts. Tous les nouveaux soldats Skrulls sont fous et s’entretuent pour le plaisir. Seul Deadpool peut mettre fin à ce massacre, mais il n’en a aucune envie. Pour lui forcer la main, le chef Skrull lui envoie un Super-Skrull. C’est parti pour une bagarre « tout feu tout flamme ». Notre héros doit faire vite car il doit également récupérer des infos pour… Nick Fury ! Eh oui, le responsable de tout ça, c’est l’ex-directeur du S.H.I.E.L.D, de retour depuis l’invasion.
Le premier arc se termine en apothéose. Il n’est composé que de trois épisodes, mais c’est une excellent entrée en matière pour Daniel Way et Pacos Medina. Ils ont établi à nouveau le personnage : Wade Wilson est cinglé ! On ne peut plus en douter. Le mercenaire entant une petite voix dans sa tête et lui répond ! Son côté « barjo » en fait un adversaire d’autant plus redoutables. Les Skrulls l’ont bien compris. Après avoir perdu de vu Deadpool durant son « partenariat » avec Cable, je suis ravi de voir que Way et Medina ont saisi l’essence du personnage (on retrouve le ton de la série de Joe Kelly et Ed McGuinness de 1998). Deadpool est une série à l’humour décalé, souvent loufoque, et bourrée d’action. Bref, un bol d’air qu’on avait pas eu depuis longtemps. Que ça continue ainsi !
[Pierre Bisson]