Avant-Première VO: Review Death of Wolverine #4

[FRENCH] Le périple de Wolverine touche à sa fin (au moins pour l’instant) avec ce Death of Wolverine #4. Marvel continue de retirer ses grandes figures du plateau, après Cap ou même, en un sens, Thor, il est donc temps de se débarrasser de Logan. Un peu de classe n’aurait pas cependant été un mal.

Death of Wolverine #4 [Marvel Comics] Scénario de Charles Soule
Dessin de Steve McNiven
Parution aux USA le mercredi 15 octobre 2014

Mission ? Tuer Wolverine. Quand il a accepté le dossier, McNiven a visiblement beaucoup gambergé sur la manière de tuer James Howlett, pour trouver un piège dont il ne pourrait pas s’échapper, à plus d’un titre. Voici donc l’épisode où Logan meurt… et où l’on s’arrange pour que les circonstances fassent qu’il serait très difficile de le ramener ou de relancer son healing factor (jusqu’à la prochaine fois, bien sûr, mais dans l’immédiat…). Mais le scénariste a sans doute trop porté les choses vers cette finalité. Par exemple, si je n’avais pas lu les épisodes précédents ? Eh bien, je n’aurai rien manqué, tellement cet épisode est autocontenu. Ce qui que l’on a un peu l’impression rétroactive de s’être fait avoir dans les semaines précédentes. Et comme la menace est liée au passé de Wolvie, il se dégage un côté intemporel qui fera sans doute la joie de quelqu’un qui n’a pas lu Marvel depuis 15 ou 20 ans mais qui, là, diminue l’impact des choses. Et puis le piège étant ce qu’il est et Logan n’ayant plus son pouvoir de guérison, je trouve ça dur à croire qu’il arrive encore à faire des pas, à monter un escalier.

L’autre « maillon faible », c’est la narration de Steve McNiven, qui fait vraiment le service minimum. Ce n’est pas laid, c’est bien dessiné, mais il n’y a pas réellement d’effort au niveau du découpage. Wolverine qui meurt seul, sans personne pour le pleurer (parce que l’on a prévu des miniséries derrière pour nous montrer ce sentiment de deuil)… Malgré une tentative de nous montrer l’effet « la vie défile », cela tombe à plat. Du coup le manque d’émotion est global. Par exemple, j’ignore totalement si Major Sharp est supposé devenir un méchant majeur (commercialement c’est sans doute le cas) ou s’il s’agit juste d’un « fantassin » dans l’histoire. Je veux dire par là que je ne sais pas vraiment si les auteurs veulent nous le vendre comme un adversaire valable. Cela ne percute pas. Peut-être que les autres personnages (muets) sont plus intéressants sur le long terme. Il fallait que ça finisse. C’est fini. C’est fait. Mais à mon avis cela ne tient pas la comparaison avec un Amazing Spider-Man #700 ou un Captain America #25…

[Xavier Fournier]

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