Dessin de Bryan Hitch, Ian Bertram, Francesco Francavilla, Guillem March, Jason Fabok, Sean Murphy, Neal Adams…
Parution aux USA le mercredi 8 janvier 2014
Batman est éternel et, à l’occasion d’un nouveau Detective Comics #27 en 2014, DC Comics en profite pour lancer l’année du 75ème anniversaire du personnage avec une épaisse collection d’histoires pour la plupart d’entre elles totalement intemporelles. En dehors de « Gothtopia », le lancement d’un nouvel arc par Layman et Fabok (arc qui se prête d’ailleurs assez bien avec l’idée d’un monde de Batman totalement malléable et polymorphe), les autres récits sont pour la plupart des saluts à un Batman iconique. D’ailleurs dès les premières pages Bryan Hitch va dans le sens d’un slip bleu porté par dessus le collant. Autrement dit on est assez peu dans l’optique des « New 52 » et plutôt dans une célébration contraire, la démonstration que ce qui reste, au final, ce n’est pas la nouveauté (éphémère) mais bien les archétypes. A partir de là la plupart des histoires ont un peu le même parfum que les comics digitaux récents consacrés à Batman. On fait la nique au côté branchouille de DC pour revenir à l’essentiel, comme cette redite inspirée du premier épisode de Batman, réécrit par Meltzer (à côté, franchement, Batman Zero Year ne fait pas le poids). Tomasi, lui, envoie Batman dans un avenir qui tient finalement aussi bien du Dark Knight de Miller que de l’avenir où Damian a pris la relève.
Scott Snyder et Sean Murphy s’occupent d’un des derniers segments du numéro qui, tout en parlant d’avenir, jouera peut-être un rôle dans des projets futurs comme Batman Eternal ou The New 52: Future’s End. Au delà de ça, Snyder se livre à un discours sur deux canaux distincts. D’abord l’idée symbolique que Batman organise sa propre relève, son propre reboot, environ une fois par quart de siècle (ce qui finalement rebondit pas trop mal sur les relances de DC) et puis au premier degré, dans l’histoire, il y a cette idée que Bruce Wayne ne fait confiance à personne d’autre pour défendre Gotham, faisant usage d’une philosophie et d’une technologie que ne renierait pas la famille Al Ghul. Il y a globalement un sentiment qui fait écho au Batman #700 qu’avait écrit en son temps Grant Morrison : Batman ne meurt jamais vraiment et l’avenir nous promet des générations d’héritier. On a quand même l’impression que cet hommage existe en dehors de l’univers tout beau tout propre des New 52 et que lorsqu’on veut fêter l’anniversaire de Batman il convient de revenir aux classiques tout en se demandant de quoi sera fait l’avenir… Est-ce que finalement ce n’est pas une manière de dire que le présent ne fait pas tout à fait le job ?
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