Avant-Première VO : Review Dingo #1
29 novembre 2009[FRENCH] Bon sang, ils ont perdus la boîte. C’était un plan simple, son frère devait juste la planquer dans un coffre-fort mais il l’a oublié dans une voiture qu’il a depuis vendu. Du coup l’énigmatique « Dingo » doit traverser les USA avant que quelqu’un d’autre puisse l’ouvrir. Ah, oui, et en cours de route il prend le temps de recueillir un chien… Et les ennuis peuvent commencer…
Dingo #1 [Boom]
Scénario de Michael Alan Nelson
Dessins de Francesco Biagini
Sortie aux USA le mercredi 2 décembre 2009
Est-ce que Dingo est une série qui verse dans le Fantastique ? Difficile d’en avoir la certitude à la lecture de ce premier numéro tant la dose d’extraordinaire semble réduite au fait qu’une boîte puisse être « sentie » à distance. Et qu’un chien peut avoir la taille d’un taureau… Non, dans Dingo #1 les auteurs n’affirment ou n’infirment rien. On sait seulement que Dingo, le héros (ou l’anti-héros) du récit a, comme bon nombre de personnages à la Mike Hammer, le chic pour se fourrer dans de mauvaises situations et que la boîte a une importance capitale pour toute sa famille. Flanqué d’un chien en apparence démoniaque, la paire devient assez rapidement « charismatique », bien qu’on ne sache pas vraiment ce qu’est cette foutue boite. Ce côté étrange, où apparaissent des personnages parfois aussi lunaires que lunatiques fait penser dans sa narration à une sorte de « After Hours » ou de du « Big Lebowski ». Encore qu’on ne sait pas, à ce stade, la route que va prendre la série.
Difficile d’affirmer qu’il faille se lancer dans cette mini à ce stade puisque tout peut basculer (rester un récit purement policier ou au contraire partir totalement dans l’ambiance « pacte avec le diable ») dès le prochain épisode. Ce qui est certain par contre c’est qu’en quelques pages Michael Alan Nelson dresse un tandem homme/chien haut en couleurs, qu’en parlant de « couleurs » les dessins de Francesco Biagini ont quelque chose d’assez sympathiques, qui sortent du cadre habituel des comics. Pour ce premier numéro le verdict est donc un « effet très intriguant mais effet à confirmer au #2″…
[Xavier Fournier]