Avant-Première VO : Review Dragon Prince #2
8 octobre 2008[FRENCH] En général, quand vous apprenez que votre père est un dragon, ça n’augure pas que du bon. Il y a toujours des sectes ou des organisations diverses qui sont prêts à vous faire la peau. D’ailleurs c’est simple, à peine Aaron a appris l’identité de son ascendant que le voilà pourchassé essentiellement par tout le monde. Heureusement pour lui, être le fils d’un dragon n’est pas aussi sans quelques avantages. Quelques pouvoirs se cachent en lui et ça tombe à pic…
Dragon Prince #2 [Top Cow]
Scénario de Ron Marz
Dessin de Lee Moder
Sortie aux USA mercredi prochain (8 octobre 2008)
Bon, avouons-le : apprendre qu’on est le rejeton d’un dragon, ce n’est pas ultra-répandu dans les comics mais ce n’est pas non plus si rare. Spirits of the Tao ou Firebreather ont déjà dégagé un peu la voie. Cependant comme il se trouve que Phil Hester travaille actuellement pour Top Cow, éditeur qui était déjà en charge de Spirits of Tao il y a une décennie, tout ça est finalement assez cohérent. A plus forte raison quand Aaron se révèle plus intéressant quand il est humain. Bon, ne crachons pas (le feu) sur quelques transformations et autres démonstrations de pouvoirs quand elles se présentent mais Ron Marz sait mener ses histoires quand un personnage relativement innocent se retrouve prisonnier de sa destiné. C’était déjà le cas avec son approche de Kyle Rayner (parachuté dernier Green Lantern) ou la doublette père/fils du Beyond que le scénariste a écrit chez Virgin Comics. Cette fois la dynamique repose sur un tandem mère/fils mais il y a des choses en commun…
Non, Aaron n’est pas interchangeable avec les autres « héros dragons » qu’on a pu voir ces dernières années car l’intérêt de la série repose avant tout sur l’ambiance de la machination, chose que Marz sait très bien gérer. En un sens Aaron est plus intéressant parce qu’il est pourchassé que pour la raison qui lui vaut cette chasse. Bien sûr, ses transformations sont spectaculaires mais c’est dans une trame universelle (qu’on retrouve aussi bien dans Prison Break que dans le Fugitif ou d’autres feuilletons de genre) que le récit trouve sa force. Aux dessins, Lee Moder est particulièrement inspiré, son trait est élégant… Je ne suis pas totalement conquis par l’esthétique du jeune dragon (vous en avez un aperçu sur la couverture) mais comme je le disais, ce n’est pas dans l’aspect « transformé » qui réside l’intérêt. La série fonctionne donc assez bien…
[Xavier Fournier]
il pete le feu?