Dessins de Nicola Scott
Sorti aux USA le mercredi 4 juillet 2012
Au cas où la couverture ne vous l’aurait pas déjà largement dit (encore qu’elle semble mensongère sur le taux de flammes qui s’échappent du bras de l’intéressé), Alan Scott devient le Green Lantern de Terre 2 dans ce numéro. C’est évident et tout le monde l’attendait mais il reste à observer le contexte. Cette fois l’origine de la flamme verte n’est pas vraiment magique, plutôt une force primaire de vie. Et le début réinventé de ce Green Lantern tient donc de quelque chose à mi-chemin entre Brightest Day et Swamp Thing. Il est un champion de la Vie et, en un sens, le premier surhomme de la nouvelle génération. En tout cas pour ce que le public en sait. James Robinson réécrit les débuts d’Alan Scott en changeant des choses mais… en même temps… en s’inspirant de certains éléments de la Terre principale de DC. Disons qu’il se sert de certains principes élémentaires liés au « Green » et au « Rot » mais que sur ce monde ces forces s’expriment d’une autre manière. C’est assez bien vu car il se dégage un caractère de nouveauté tout en respectant, en un sens, une certain logique que les lecteurs des « New 52 » peuvent ainsi facilement suivre. L’explication du pourquoi de l’anneau repose aussi sur une symbolique très différente de celle du Golden Age. On regrettera juste que l’esprit de la flamme ait des préoccupations un peu trop super-héroïque (comme par hasard il explique le pourquoi du masque et d’un alter-ego, alors que j’ai du mal à imaginer qu’une entité de ce type se préoccuper de ce genre de choses). On notera aussi que, comme Mercure, l’entité verte semble prévenir son champion qu’il ne faudra pas faire confiance aux autres…
C’est le moment de définir Alan Scott/Green Lantern et en un sens il devient plus une sorte de Superman vert qu’autre chose. Mais ce n’est pas désagréable. Avec quatre titres déjà consacrés à la licence des Lanterns, on n’avait pas besoin d’un porteur d’anneau conventionnel. James Robinson fait ici un bien meilleur boulot que ce qu’il avait pu tenter avec l’ancien Alan Scott dans Justice League. En coulisses, la rencontre entre Jay Garrick et Hawkgirl est un peu laborieuse mais elle est aussi efficace. Enfin, nous rencontrons le premier super-villain propre à cette Terre. Les choses se mettent en place, on progresse mais dans le même temps on prend le temps de mieux connaître les héros. C’est plutôt pas mal et les dessins de Nicola Scott conviennent assez bien à cette incarnation de Terre 2…
[Xavier Fournier]
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