Dessins de Scott McDaniel, Eddy Barrows, R.B. Silva, Robson Rocha, Edouardo Pansica…
Parution aux USA le mercredi 25 février 2015
Tandis que la « super-famille » (Val, Power Girl et Red Tornado) joue les premières lignes de défense dans l’espace, Thomas et Helena Wayne découvrent une base laissée en héritage par le Batman précédent. Un « scénario de la dernière chance » qui est protégé par… Red Arrow. Sauf que Red Arrow (Connor Hawke) a été tué sans ménagement dans un épisode précédent du mensuel Earth 2. Non, ce Red Arrow là est son mentor… Un Oliver Queen version barbichette, qui conserve jalousement, depuis des années, ce dernier secret de Batman. L’idée d’injecter Queen dans l’histoire a autant d’inconvénients que d’avantages. D’abord, c’est vrai, cela ne sort pas de nulle part. Dans Earth 2 #0, il y a trois ans, James Robinson avait bien insinué qu’il y avait un autre super-héros inconnu dans la « première génération » disparue il y a cinq ans. QUe ce soit Oliver réglerait donc la question… Si ce n’est que l’instant d’après Queen en est déjà à mentionner sa chère Dinah et que, du coup, le compte n’est plus du tout bon. On peut aussi questionner le raisonnement de mettre un « actif » comme Oliver dans un bunker pour conserver le bien le plus précieux de l’humanité (emprunté ni vu ni connu au film Man of Steel d’ailleurs). Encore que c’est sans doute une manière de faire un parallèle avec son passage dans l’île dans la version mainstream. Que les auteurs ramènent un protagoniste de plus n’est pas un mal. Que le rajout nous ramène une fois de plus à une version de la Justice League qui serait tombé en ruine fait que je trouve que l’on fait une nouvelle fois double emploi avec une série comme Injustice.
Combien de temps peut-on tenir à coups d’attaque d’Apokolips qui s’éternise ? On est en droit de se poser la question alors que le combat contre les forces de Darkseid (mais représentées par des personnages bien moins charismatiques que lui) traîne en longueur. Pour sûr, le nombre de créateurs impliqué pour produire ces quelques pages (quatre scénaristes, quatre dessinateurs plus les encreurs en ribambelle, pour un épisode ?) n’arrange sans doute pas les choses, avec des sautes d’ambiances et d’humeur, comme si l’on avait collé ensemble des pages de comics différents. En même temps, il y a, par-ci par-là, des petites pépites (comme la présence de Ted ou d’Obsidian, dans des rôles très différents) et, il faut bien le dire, la dernière page fait que l’on a réellement envie de voir en quoi consiste le plan de Terry Sloan. Mais que c’est lent ! Qui plus est dans le cadre d’une série hebdo qui devrait nous donner une impression de rythme plus soutenu. Et là, on n’y est pas…
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